DIRE NON À L'AGRESSION DE L'IMPÉRIALISME ÉTASUNIEN CONTRE LE PEUPLE VÉNÉZUÉLIEN !

 

Depuis plusieurs mois, le Venezuela est l’objet d’une violente agression économique, diplomatique et médiatique menées par l’impérialisme étasunien avec la complicité de la bourgeoisie qui contrôle encore une grande partie des médias et le système bancaire. Le volet économique de l'agression s'est traduit par la chute violente de prix du pétrole organisée par l'administration Obama en alliance avec l'Arabie Saoudite. Celle diplomatique par l'offensive dirigée par les présidents réactionnaires et corrompus Macri (Argentine), Temer (Brésil) et Kuscinsky (Pérou), toujours au service des patrons de la Maison Blanche. Sur le plan médiatique, la gigantesque campagne des médias vénézuéliens soumis aux diktats de l'impérialisme et que, en profitant de la réelle crise économique du pays notamment sur le plan alimentaire et organisée par le patronat, ont réussi à abuser des parties de la population et à les embarquer dans une opposition violente et souvent criminelle qui n'hésite pas  à assassiner des partisans de la révolution bolivarienne. Ces provocations viennent de connaître un sommet d'ignominie avec les déclarations de Donald Trump menaçant le Venezuela d'importantes mesures de rétorsion économique si Maduro persiste à vouloir faire un référendum sur la Constitution. Question ingérence, c’est un sommet, il ne manque plus qu’une intervention directe de l’US Army !

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Critiquer la politique néocoloniale du gouvernement israélien n’est pas un acte antisémite !

 

A une large majorité, le Parlement européen a adopté une résolution sensée  combattre l’antisémitisme. Nous n’y trouverions rien à redire si le texte ne visait insidieusement à criminaliser toute critique de l’Etat israélien en l’assimilant à l’antisémitisme.

 

Combattre la politique de colonisation des territoires palestiniens, déplorer le refus de reconnaître un Etat palestinien par le pouvoir israélien, appeler au boycott des produits israéliens issus des territoires occupés, condamner l’arrachage des oliviers palestiniens et l’érection d’un mur privant des villages d’un accès à l’eau, critiquer la présence de ministres fascistes dans le gouvernement israélien… cela relèverait de l’antisémitisme.

 

Cet amalgame indigne, également prôné par les Manuel Valls et autre Bernard-Henri Levy, est un déni de liberté d’opinion inacceptable.

 

Le Parti Communiste Wallonie-Bruxelles condamne sans réserve tout racisme. Il condamne aussi cette politique de faire taire les opposants à la pensée unique et de criminaliser l'exercice des droits garantis par la Constitution! Le Parti Communiste condamne avec la même force toute politique impérialiste et néo-colonialiste, dont celle menée depuis des décennies par les gouvernements israéliens à l’encontre du Peuple palestinien. Il s’inscrit pleinement dans la campagne pour la libération des prisonniers politiques palestiniens, parmi lesquels Marwan Barghouthi. Le Parti Communiste, selon la devise Deux Peuples, deux Etats,  défend le droit inaliénable du Peuple palestinien à disposer d’un Etat indépendant aux côtés d’Israël et réclame avec force l’application des sanctions en représailles des violations israéliennes des résolutions adoptées par l’ONU. Le Parti Communiste appelle le gouvernement belge pour qu’il soutienne sans réserve toute initiative de paix dans le conflit israélo-palestinien et la reconnaissance pleine et entière de l’Etat palestinien, ce qui serait un gage inestimable pour mettre fin aux multiples conflits qui enflamment le Proche et Moyen-Orient.

Bruxelles, le 15 juin 2017

Le Comité Central du Parti Communiste

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Halte à l'agression impérialiste ! Soutenons le peuple syrien !

 

TRUMP RÉCOMPENSE AL-QAEDA ET DAECH

 

Ce jeudi 6 avril, le Président Trump, sans consulter qui que ce soit, sans en référer à l’ONU, a ordonné une agression criminelle et lâche contre la Syrie sous prétexte que ce pays aurait fait usage des armes chimiques dans la guerre en cours dans ce pays au moment où les Nations Unies examinaient une proposition russe pour qu'une commission spéciale détermine la nature de l'accident et identifie les responsables. Bien entendu, personne ne peut accepter l'usage ignoble de ce type d'armes dont l'illégalité est depuis longtemps consacrée par le droit international ; nul ne conteste la réalité des morts et blessés de Khan Cheikhoun victimes de l'inhalation des gaz létaux. Mais comme d'habitude, tel que ce fut le cas lors des guerres d'Irak, de Yougoslavie, de Lybie et maintenant en Syrie, les grands médias se mettent au service des politiques militaristes, pour le grand bonheur des industries de l'armement, et décident, sans la moindre retenue qui est le responsable de ces attaques. Campagnes de manipulation de l'information concoctée au service des gouvernements complices et qui serviront pour le déclenchement des guerres.

 

Dans le cas de Khan Cheikhoun ces médias et leurs mentors (Trump, Hollande, Merkel..) ont décidé que le responsable est le Président Syrien. Au mois d'août 2013 ils avaient déjà accusé Bachar el Assad de l'attaque aux armes chimiques de Ghouta, sans la moindre preuve. Des études particulièrement sérieuses, venant notamment d'une commission scientifique du MIT (Massachussetts Institue of Technology), la plus prestigieuse université au monde dans le domaine de la technologie, concluait qu'il était impossible que cette attaque ait venu des forces militaires syriennes et qu'il était plus probable qu'elle venait des forces islamistes. Aujourd'hui, le gouvernement syrien et les autorités russes affirment que le drame est survenu lors qu’une attaque classique de l'aviation syrienne a touché un dépôt d'armes chimiques des terroristes.

 

Rien n’interdit de penser que nous sommes à nouveau dans le même scénario qu'en 2013 et que les Etats Unis confirment ainsi leur vieille complicité avec Israël, la Turquie et les monarchies du golfe pour finir avec le dernier État insoumis de la région. Par ailleurs, cette attaque de la base aérienne syrienne est une aide directe à l’Etat Islamique qui aussitôt en a profité pour relancer une offensive ! C'est pourquoi le Parti communiste dénonce avec la plus grande énergie l’intervention illégale des Etats Unis.

 

Le suivisme inconditionnel de nos gouvernements vis-à-vis des diktats du Pentagone et de l'OTAN ne mène qu’à une escalade militaire et à un risque d’embrasement général. Le PC appelle nos gouvernements à favoriser la voie des négociations, en commençant par le rétablissement des relations avec la Syrie.

 

HALTE A L’ESCALADE GUERRIÈRE ! SORTONS DE L'OTAN !

 

BAS LES PATTES DE LA SYRIE !

 

MOBILISONS NOUS POUR RÉSISTER A L'AGRESSION IMPÉRIALISTE ET SOUTENIR LE PEUPLE SYRIEN

 

10 Avril 2017

 

Le Bureau Politique du Parti Communiste (Wallonie – Bruxelles)

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Libérons Georges Abdallah!

Le Parti Communiste soutient la manifestation organisée par le Secours Rouge, et d'autres comités en faveur de la libération de Georges Abdallah le samedi 17 juin prochain à Paris. Le PC appelle à participer à cet événement pour rappeler à la République Française que Georges Abdallah doit être libéré. Il n’est pas acceptable que le pays qui se revendique la patrie des Droits de l’Homme ait encore des prisonniers politiques. Emprisonné en France depuis 1984, Georges Abdallah est en effet un militant arabe communiste libanais et combattant pour la libération de la Palestine. Le PC appelle donc tous ceux qui défendent un État palestinien libre et tous les militants des Droits de l’Homme à se joindre à la manifestation. 

Bruxelles, le 11 juin 2017

Le BP du Parti Communiste

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Droits des femmes ou « Droit et justice »

Le parti Communiste dénonce vigoureusement la décision du gouvernement polonais de se retirer de la convention d'Istanbul visant à lutter contre les violences faites aux femmes, adoptée en 2011 par le Conseil de l’Europe et ratifiée par la Pologne. Cette décision du gouvernement polonais risque de remettre en cause la ratification par l'union européenne de la convention alors qu'elle a été réclamée à une large majorité par le parlement européen lui même le 24 novembre dernier.

             Dans un contexte européen où, une femme sur trois avoue avoir subi au moins une forme de violence physique et/ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans, et  où une femme sur 20 a été violée. Le Parti Communiste souscrit entièrement aux déclarations de la députée suédoise Malin Björk (GUE/GVN) selon la quelle «  Retirer son engagement à lutter contre les violences faites aux femmes, c’est tout simplement retirer son engagement à défendre les droits humains ».

             Le Parti Communiste voit dans ce retrait la frustration d'un gouvernement réactionnaire confronté à l'opposition d'une large majorité citoyenne devant laquelle il a dû reculer le 6 octobre dernier en retirant son projet visant à interdire le droit à l'avortement ou à criminaliser les femmes qui y auraient recours.

             Le Parti Communiste estime que ce retrait de la Pologne est indissociable de l'influence nauséabonde du  parti ultra conservateur PiS Droit et Justice.

Sous prétexte de défendre une « culture chrétienne authentique » ce parti rejette le mariage homosexuel, la fécondation in vitro, l'euthanasie, la pédagogie de genre et la contraception, lesquels sont qualifiés « d'idées dégénérées du monde occidental » selon  le député PiS Stanislas Pieta.

             Le Parti Communiste situe l'attitude du gouvernement polonais dans une dérive de plus en plus droitière qui ravive l'extrême-droite dans toute l'Europe.

 

 

            Bruxelles le 10 décembre 2016  Le Bureau politique du Parti Communiste.

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