Dix questions à Mario Monti

1- Sénateur Monti, le 2 janvier de cette année dans un éditorial du Corriere della Sera, vous avez parlé de “l’illusionnisme marxiste” critiquant “la priorité donnée aux revendications idéales, sur des bases éthiques, plutôt que des revendications pragmatiques”, applaudissant les “deux importantes réformes dues à Maria Stella Gelmini (ex ministre de l'Instruction) et a Sergio Marchionne (patron de la Fiat) et affirmant que “grâce à leur détermination, le handicap italien en ce qui concerne la formation des étudiants et la construction d'automobiles sera réduit”. Pragmatiquement parlant, pensez vous que l'abandon du maximalisme idéologique au profit d'un saint réalisme doive s'appliquer aussi à qui théorise l'autorégulation du marché, l'absence de règles et de l’État comme moteur du développement, les aides d'état aux banques comme soutiens à l'économie et aux autres théories néoliberales qui jusqu'ici n'ont trouvé aucune confirmation dans la réalité ?

 

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Solidarité avec le peuple grec !

L’acharnement aveugle du couple Merckel-Sarkozy contre le peuple grec n’a pas de limite. Ce sont, en effet, ces Bonnie and Clyde de l’Union européenne qui dictent, au nom de celle-ci, la feuille de route du gouvernement fantoche de Lucas Papademos, 1er ministre non élu et ancien vice-président de la Banque Centrale Européenne.


Le nouveau train de mesures (mémorandum 2) imposé pour dégager un nouveau prêt à la Grèce aggrave une situation déjà dramatique : nouvelles attaques contre les retraites, les salaires (moins 15 à moins 32 %), les allocations ; nouvelles destructions de l’emploi tant dans le secteur privé que dans les services publics (moins 150.000 postes d’ici 2015) qui sont systématiquement démantelés.

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Sommet européen : l'accord Merkozy ne doit pas être ratifié !

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont réunis en Conseil le 30 janvier dernier pour peaufiner leur projet d' « accord international pour une union économique ». Loin de permettre une sortie de crise, cet accord est une soumission aggravée aux logiques financières qui conduisent au chaos.

Avec la « règle d'or » qui grave dans le marbre les critères du pacte de stabilité et de croissance, prévoit des sanctions automatiques et des obligations pour les Etats de négocier des plans d'austérité avec l'UE, ils s'obstinent dans des choix politiques qui tuent la croissance et jettent les peuples dans la misère et le désarroi. Ce traité, c'est le débarquement assuré de la « Troïka », le pillage des biens communs et la casse des droits sociaux, dans tous les pays de l'Union.

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“Memorandum 2” pour la Grèce: Un accord de destruction scandaleuse et sociale

Le nouvel accord de prêt entre la troïka (UE-BCE-FMI) et le gouvernement grec de coalition (constitué du Parti socialiste, l'aile droite et l'aile d'extrême-droite) apporte des développements dramatiques pour le peuple grec, mais aussi pour l'Europe toute entière.

Ce nouvel accord autoritaire est illégitime, parce qu'il est négocié par un gouvernement qui n'a jamais été élu, mais qui a été désigné directement par la troïka et les forces du capital grec et international.

 

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