Les dirigeants européens et belges doivent entendre les travailleurs

Alors que les dirigeants de l'Union européenne se retrouvent aujourd'hui pour décider des réformes d'austérité qu'ils veulent imposer à la Grèce d'abord, et à toute l'Europe ensuite avec le projet d'accord international « Merkozy », les salariés belges des secteurs public et privé organisent une grève générale contre l'austérité.

Le Parti de la Gauche Européenne (PGE) soutient à plein cette grève générale, qui n'avait pas eu lieu depuis au moins deux dizaines d'années en Belgique, et qui envoie un signal clair de refus de l'austérité. Avec leurs revendications ils expriment également d'autres pistes pour sortir de la crise que les dirigeants européens feraient bien d'examiner, à commencer par le gouvernement Di Rupo.

Les choix opérés actuellement par l'Union européenne sont aux antipodes des aspirations populaires, ce sont des fautes politiques et économiques graves qui nous engagent tous vers des années de récession et de crise.

Pour le PGE, il est grand temps de prendre le mal à sa racine, c'est à dire de contrôler démocratiquement les banques, à commencer par la BCE qui doit jouer son rôle de banque centrale et financer le développement social plutôt que la spéculation. Et il faut en finir avec la mise en concurrence des salariés et la casse de leurs droits au nom de la compétitivité : seules la coopération et l'élévation des revenus et de la protection sociale permettront une sortie de crise.

Parti de la Gauche Européenne