Grèce: La progression fulgurante de Syriza est un événement majeur

Les citoyens grecs se sont prononcés hier à l'occasion des élections législatives dans un contexte difficile. C'est la droite conservatrice et corrompue, «Nouvelle démocratie», qui arrive légèrement en tête (29,5% ) devant la coalition Syriza menée par Alexis Tsipras (27%).

Le rejet de l'austérité est tellement fort en Grèce que la droite elle-même, dans cette campagne a dû se prononcer pour un allongement des échéances de paiement de la dette. Angela Merkel a approuvé aujourd'hui cette mesure à Los Cabos alors que si Syriza avait gagné, l'exclusion de la Grèce de la zone euro était sérieusement envisagée. Le sort des Grecs semble suspendu aux accointances de la Chancelière allemande. Cela pose des questions sur la construction européenne actuelle.

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100 milliards pour les banques contre les intérêts du peuple espagnol.

Ce week-end, les ministres des finances de la zone euro ont décidé de renflouer les banques espagnoles. Il ne s'agit pas, comme le laissent entendre les commentateurs, de «sauver l'Espagne», mais de sauver les profits des banquiers alors que ce sont eux qui ont organisé l'arnaque immobilière.

Ce sauvetage du capital, les Espagnols vont le payer deux 

fois puisque l’État a absorbé la dette des institutions financières et en devient le garant au plan européen. Ce sont 100 000 milliards d'euros qui ne serviront pas aux ménages, aux PME, à relancer l'économie espagnole. Ce sont 100 000 milliards dont les intérêts serviront encore la spéculation.

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Mélenchon, Laurent et Tsipras, la photo de famille de la gauche radicale

Jean-Luc Mélenchon, Alexis Tsipras (leader du parti grec Syriza) et Pierre Laurent, le 21 mai à Paris.


C'était l'affluence des grands jours, lundi 21 mai, pour la conférence de presse conjointe entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne (PGE), Jean-Luc Mélenchon, l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, et l'invité du jour, Alexis Tsipras, le leader grec de la gauche radicale et vice-président du PGE.

Plus de 70 journalistes avaient fait le déplacement à l'Assemblée nationale, où se tenait la conférence de presse, pour écouter celui dont la coalition, Syriza, est donnée favorite aux élections du 17 juin. Sous les crépitements des flashs, Pierre Laurent a d'emblée dénoncé "les politiques d'austérité injustes qui conduisent dans l'impasse l'Europe" et appelé à "s'émanciper de la tutelle des marchés financiers" avec un rôle nouveau de la Banque centrale européenne qui prêterait directement aux Etats au même taux qu'aux banques. "Il n'y a pas de solution en Europe qui continue à s'exonérer du vote démocratique de ses peuples", a-t-il ajouté, en référence au choix des Grecs de faire de Syriza la deuxième force politique du pays avec 17,8 % des voix aux législatives du 6 mai, juste derrière Nouvelle Démocratie (centre-droit), et devant les socialistes.

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A l'intention de la direction de Syriza

Chers camarades,

Le Parti Communiste Wallonie-Bruxelles vous exprime ainsi qu'à votre peuple sa totale solidarité en ces moments particulièrement difficiles. Nous sommes, comme vous, convaincus que la résistance que vous menez contre les diktats de la troïka ne concerne pas seulement la Grèce mais l'ensemble des pays européens, y compris le nôtre.

Récemment, l’OCDE considérait la Belgique comme l’un des pays européens les plus « performants en matière de bien-être ». Dans la foulée, elle conseillait à notre gouvernement de changer le système de l’indexation des salaires pour garantir la compétitivité des entreprises, qui est toujours l’une des meilleures d’Europe. Or, l’indexation est précisément l’un des garants les plus sûrs d’une bonne rémunération et donc du bien-être.

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Lettre du président Tsipras à Barroso

Chers Camarades,

Nous vous envoyons la traduction officielle en anglais de la lettre qu'Alexis Tsipras a envoyé hier (10 mai 2012) au Président de la Commission européenne, M Barroso.

Cette lettre a aussi été envoyée au Président du Parlement européen, M Martin Schulz, ainsi qu'au Président du Conseil européen, M Herman Van Rompuy.

Yannis Bournous

CPC Synaspismos
Porte-parole du département de Politique européenne

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