Publié dans Europe
Ce week-end, les ministres des finances de la zone euro ont décidé de renflouer les banques espagnoles. Il ne s'agit pas, comme le laissent entendre les commentateurs, de «sauver l'Espagne», mais de sauver les profits des banquiers alors que ce sont eux qui ont organisé l'arnaque immobilière.
Ce sauvetage du capital, les Espagnols vont le payer deux
fois puisque l’État a absorbé la dette des institutions financières et en devient le garant au plan européen. Ce sont 100 000 milliards d'euros qui ne serviront pas aux ménages, aux PME, à relancer l'économie espagnole. Ce sont 100 000 milliards dont les intérêts serviront encore la spéculation.
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Publié dans Parti de la Gauche Européenne
Jean-Luc Mélenchon, Alexis Tsipras (leader du parti grec Syriza) et Pierre Laurent, le 21 mai à Paris.
C'était l'affluence des grands jours, lundi 21 mai, pour la conférence de presse conjointe entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne (PGE), Jean-Luc Mélenchon, l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, et l'invité du jour, Alexis Tsipras, le leader grec de la gauche radicale et vice-président du PGE.
Plus de 70 journalistes avaient fait le déplacement à l'Assemblée nationale, où se tenait la conférence de presse, pour écouter celui dont la coalition, Syriza, est donnée favorite aux élections du 17 juin. Sous les crépitements des flashs, Pierre Laurent a d'emblée dénoncé "les politiques d'austérité injustes qui conduisent dans l'impasse l'Europe" et appelé à "s'émanciper de la tutelle des marchés financiers" avec un rôle nouveau de la Banque centrale européenne qui prêterait directement aux Etats au même taux qu'aux banques. "Il n'y a pas de solution en Europe qui continue à s'exonérer du vote démocratique de ses peuples", a-t-il ajouté, en référence au choix des Grecs de faire de Syriza la deuxième force politique du pays avec 17,8 % des voix aux législatives du 6 mai, juste derrière Nouvelle Démocratie (centre-droit), et devant les socialistes.
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