100 milliards pour les banques contre les intérêts du peuple espagnol.

Ce week-end, les ministres des finances de la zone euro ont décidé de renflouer les banques espagnoles. Il ne s'agit pas, comme le laissent entendre les commentateurs, de «sauver l'Espagne», mais de sauver les profits des banquiers alors que ce sont eux qui ont organisé l'arnaque immobilière.

Ce sauvetage du capital, les Espagnols vont le payer deux 

fois puisque l’État a absorbé la dette des institutions financières et en devient le garant au plan européen. Ce sont 100 000 milliards d'euros qui ne serviront pas aux ménages, aux PME, à relancer l'économie espagnole. Ce sont 100 000 milliards dont les intérêts serviront encore la spéculation.

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A l'intention de la direction de Syriza

Chers camarades,

Le Parti Communiste Wallonie-Bruxelles vous exprime ainsi qu'à votre peuple sa totale solidarité en ces moments particulièrement difficiles. Nous sommes, comme vous, convaincus que la résistance que vous menez contre les diktats de la troïka ne concerne pas seulement la Grèce mais l'ensemble des pays européens, y compris le nôtre.

Récemment, l’OCDE considérait la Belgique comme l’un des pays européens les plus « performants en matière de bien-être ». Dans la foulée, elle conseillait à notre gouvernement de changer le système de l’indexation des salaires pour garantir la compétitivité des entreprises, qui est toujours l’une des meilleures d’Europe. Or, l’indexation est précisément l’un des garants les plus sûrs d’une bonne rémunération et donc du bien-être.

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Mélenchon, Laurent et Tsipras, la photo de famille de la gauche radicale

Jean-Luc Mélenchon, Alexis Tsipras (leader du parti grec Syriza) et Pierre Laurent, le 21 mai à Paris.


C'était l'affluence des grands jours, lundi 21 mai, pour la conférence de presse conjointe entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne (PGE), Jean-Luc Mélenchon, l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, et l'invité du jour, Alexis Tsipras, le leader grec de la gauche radicale et vice-président du PGE.

Plus de 70 journalistes avaient fait le déplacement à l'Assemblée nationale, où se tenait la conférence de presse, pour écouter celui dont la coalition, Syriza, est donnée favorite aux élections du 17 juin. Sous les crépitements des flashs, Pierre Laurent a d'emblée dénoncé "les politiques d'austérité injustes qui conduisent dans l'impasse l'Europe" et appelé à "s'émanciper de la tutelle des marchés financiers" avec un rôle nouveau de la Banque centrale européenne qui prêterait directement aux Etats au même taux qu'aux banques. "Il n'y a pas de solution en Europe qui continue à s'exonérer du vote démocratique de ses peuples", a-t-il ajouté, en référence au choix des Grecs de faire de Syriza la deuxième force politique du pays avec 17,8 % des voix aux législatives du 6 mai, juste derrière Nouvelle Démocratie (centre-droit), et devant les socialistes.

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Fort de café, les conditions de travail dans les usines Nescafé: la CSC manifeste Avenue Louise

BRUXELLES - La CSC Alimentation a manifesté ce vendredi devant le magasin Nespresso de l’Avenue Louise. Le syndicat dénonce les conditions de travail dans les usines Nestlé du monde. Avec l’exemple concret de travailleurs sous «Nespression» dans une usine de café en capsules d’Indonésie.

Nestlé «déplore l'action».


La CSC condamne les conditions de travail dans toutes les usines Nestlé du monde. Et il y en a plus de 80 !

«Nestlé, la plus grande entreprise alimentaire au monde, engage chaque année des centaines de millions d’euros de bénéfices. Mais pour ces bénéfices, les ouvriers sont exploités dans le monde entier et leurs droits sont bafoués».

Une marre de vert CSC s’est assemblée ce vendredi devant les vitrines violettes vantant la nouvelle série limitée du plus célèbre fabriquant de café en capsules au monde. «Stop Nespressure! Stop Nespression!», criaient ces affilés de la branche alimentation du syndicat chrétien.

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Conseil national du PCF : Nos objectifs politiques pour les législatives

L'élection de François Hollande à la présidence de la République ouvre une nouvelle période politique et représente un espoir. A l'annonce du résultat, c'est un soulagement : la fin d'une tension qui était devenue insupportable, après cinq années dont il ne faudra jamais oublier – pour ne pas avoir à le revivre - combien elles furent, pour notre pays et notre peuple, pour l'image de la France dans le monde, une période des plus sombres.

Par sa brutalité, son mépris, par la dureté des coups portés au monde du travail, par des régressions sociales et démocratiques d'un niveau rarement atteint dans l'histoire de notre République, par un véritable acharnement à diviser, à blesser, à stigmatiser, par un climat de haine et de suspicion qui a si durement mis à mal nos belles valeurs républicaines, par un abaissement moral dont l'entre deux tour de l'élection présidentielle a donné une ultime et sidérante illustration, le Sarkozysme a défiguré notre pays. Sans la moindre condition, il fallait s'en débarrasser.

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