Note du PCB sur la situation post-électorale / Nota van de CPB over de post-electoralesituatie

Les derniers jours ont vu fleurir des avis sur l’opportunité d’un gouvernement d’union de la gauche en région wallonne. Le Parti Communiste de Belgique tient à rappeler que quel que sera le gouvernement, il continuera d'appliquer les critères d’austérité, projet politique de l’Union européenne, pour étouffer et écraser les revendications des travailleurs. Nous rappelons que les unions électorales de la « gauche » ont toujours été des illusions voire des trahisons pour la classe ouvrière malgré quelques avancées sociales. Ainsi la gauche plurielle en France de 1997 à 2002 a procédé à la privatisation de grandes entreprises nationales comme France Telecom, Air France ou des banques comme le Crédit Lyonnais. La majorité plurielle a également adopté le premier paquet ferroviaire imposé par l’Union Européenne qui libéralisait le fret, prélude à la libéralisation du transport des voyageurs.

L’exemple d’une majorité portugaise a également été brandi comme modèle pour contrer la montée au pouvoir de la droite. Le cas du Portugal n’est guère différent de celui de la Belgique où les syndicats locaux mobilisent contre le gouvernement qui n’a pas augmenté les salaires des fonctionnaires depuis 10 ans, le gouvernement vote majoritairement avec le CDS (droite), notamment la facilitation des licenciements, l’augmentation de la période d’essai à 180 jours, la rupture des conventions collectives…

Similaire, le cas espagnol, avec un gouvernement social-démocrate minoritaire avec soutien extérieur de Podemos avant les élections législatives d’avril 2019, montre l’inféodation aux intérêts impérialistes quand le premier Ministre Pedro Sanchez reconnaît Guaidó, le putschiste vénézuélien, quand Pedro Sanchez défend le modèle social européen. En plus, le gouvernement du PSOE n’est pas revenu sur la réforme des pensions appliquée par la droite et qui exclut de nombreux travailleurs de leur droit à la retraite.

Les négociations en Belgique ont eu le mérite de montrer que le principal ennemi de la bourgeoisie et de la social-démocratie reste le communisme.

La réponse aux aspirations légitimes des travailleurs et allocataires sociaux à une politique sociale de gauche ne passera pas par une gestion du système qui organise notre exploitation et détruit nos conquêtes sociales. Elle passera au contraire par une lutte claire contre le capitalisme, par le renforcement, dès maintenant, des luttes sur les lieux de travail, dans les entreprises, les services publics, les écoles, les universités, par l’organisation de grèves générales et par le renforcement de la conscience révolutionnaire. Il est temps de reprendre la lutte lorsque nous étions 120000 dans la rue en 2014.

La bourgeoisie essaie de détourner notre colère en prétendant ouvrir le gouvernement à la société civile, concept volontairement flou qui permet le maintien du système par des technocrates au service du capital. Les politiques antipopulaires et antiouvrières qui seront menées par les futurs gouvernements alimenteront le fascisme que nous contiendrons et repousserons par la lutte. Ce n’est pas aux travailleurs à payer la crise.

Organisons notre classe et notre révolte dans un front anticapitaliste, antiimpérialiste, antifasciste pour le socialisme et la paix. Renforçons le parti de classe, le Parti Communiste de Belgique.

 

 

Nota van de CPB over de post-electorale situatie

 

 

 

De afgelopen dagen zijn er allerlei opvattingen opgedoken over de wenselijkheid van een regering van eenheid van links in het Waalse gewest. De Communistische Partij van België wil eraan herinneren dat wat ook de samenstelling van de regering zal zijn, deze de criteria van besparingen, het politiek project van de Europese Unie, zal blijven toepassen om zo de eisen van werknemers totaal te negeren en te doen verstommen. We herinneren eraan dat de kiesbonden van de "linkse", ondanks soms een geringe sociale vooruitgang, altijd illusies waren of zelfs verraad aan de arbeidersklasse. Zo heeft de linkse meerderheid in Frankrijk van 1997 tot 2002 grote nationale bedrijven geprivatiseerd zoals France Telecom, Air France of banken zoals Crédit Lyonnais. De linkse meerderheid keurde ook het eerste pakket spoorwegmaatregelen goed dat werd opgelegd door de Europese Unie en dat het vrachtvervoer liberaliseerde, dit als voorloper van de liberalisering van het personenvervoer.

 

Het voorbeeld van een Portugese meerderheid werd ook voorgesteld als model om de opkomst van de macht van rechts tegen te gaan. De Portugese zaak verschilt nauwelijks van die van België, waar de lokale vakbonden mobiliseren tegen de regering die de salarissen van ambtenaren sinds 10 jaar niet meer verhoogde, en waar de regering in meerderheid stemde met de CDS (rechts), in 't bijzonder voor de vergemakkelijking van ontslagen, de verlenging van de proefperiode tot 180 dagen, de verbreking van collectieve overeenkomsten ...

 

Zo toont ook het geval van Spanje, met een sociaaldemocratische minderheidsregering met steun van buitenaf door Podemos vóór de verkiezingen van april 2019, de dienstbaarheid aan imperialistische belangen wanneer premier Pedro Sanchez de Venezolaanse putchist Guaidó erkent en het Europese sociale model verdedigt.

 

Bovendien draaide de PSOE-regering de hervorming van het pensioenstelsel niet terug, die door rechts werd doorgevoerd en veel werkers uitsluit van hun recht op pensioen.

 

De onderhandelingen in België hebben de verdienste gehad aan te tonen dat de belangrijkste vijand van de bourgeoisie en de sociale democratie het communisme blijft.

 

Het antwoord op de legitieme verwachtingen van de werkers en van de ontvangers van sociale uitkeringen ten opzichte van een sociaal beleid van links zal niet worden geleverd door een systeembeheer dat onze uitbuiting organiseert en onze sociale verworvenheden vernietigt. Integendeel, een echt antwoord zal moeten afgedwongen worden door een openlijke strijd tegen het kapitalisme, door die strijd op de werkvloer, in bedrijven, bij de openbare diensten, in de scholen, aan de universiteiten nu te versterken, door algemene stakingen te organiseren en door de versterking van het revolutionaire bewustzijn. Het is tijd om de strijd van 2014 te hervatten toen we met 120.000 op straat waren.

 

De bourgeoisie probeert onze woede af te weren door te beweren dat ze de regering openstelt voor het maatschappelijk middenveld, een opzettelijk vaag concept dat de handhaving van het systeem door technocraten ten dienste van het kapitaal mogelijk maakt. Het antipopulaire en tegen de arbeiders gerichte beleid dat zal worden gevoerd door toekomstige regeringen, zal het fascisme voeden dat we zullen aanpakken en terugdrijven door de strijd. Het is niet aan de werkers om de crisis te betalen.

 

Laten we onze klasse en onze opstand in een antikapitalistisch, anti-imperialistisch, antifascistisch front voor socialisme en vrede organiseren. Laten we de klassenpartij, de Communistische Partij van België, versterken.

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Festival der Jugend : Contribution au débat sur la lutte environnementale

"Pendant plusieurs semaines, l’actualité politique en Belgique a été marquée par la question écologique. Des milliers de jeunes ont manifesté chaque jeudi pour le « climat » à la suite de l’appel à la grève de Greta Thunberg. C'est l'expression sur le terrain d'une grande prise de conscience des dangers qu'encourent la planète.

Les Jeunes Communistes de Belgique ont suivi avec attention et parfois participé à ce mouvement social multiforme. La responsabilité des multinationales dans l’émission de CO2 a été pointée par de nombreux jeunes et organisations politiques mais cela n’a pas encore conduit à la remise en cause du système de production qui épuise la nature.

La bourgeoisie continue d’imposer un discours de culpabilisation (arrêt de l’utilisation des téléphones) et de responsabilisation individuelle (revendication d’une taxe carbone pour les véhicules) qui a circulé, traversé et même été repris par une partie du mouvement. Elle a également encouragé et récupéré pour partie ces grèves, en donnant congé aux élèves, détournant le principe même de la grève pour protéger ses intérêts. Des programmes de sensibilisation ont été mis en place dans les écoles évacuant la question centrale du mode de production capitaliste.

Les jeunes communistes de Belgique y sont évidemment opposés, car en ne mettant en avant que de manière superficielle la question climatique (qui devrait davantage être écologique) et en évitant la question sociale (alors que les deux sont intrinsèquement liées), cela a contribué à écarter la jeunesse populaire du mouvement de manifestations devenu interclassiste.

Les jeunes communistes de Belgique considèrent qu’il est indispensable de prendre en compte les intérêts et besoins de la jeunesse populaire qui subit ainsi une nouvelle forme de la lutte des classes entre ceux qui ont les moyens de modifier leur consommation individuelle et se donnent bonne conscience et ceux qui doivent se serrer la ceinture au quotidien. C’est le rôle de la JC de conscientiser la jeunesse contre cette société de consommation et le marché et de donner une orientation anticapitaliste au mouvement écologique. Celle-ci ne passera pas par les thinks tanks, groupes de réflexion, libéraux lancés par la leader du mouvement en Belgique Anuna de Wever, qui souhaite influer sur les partis bourgeois desquels nous n’avons rien à attendre si ce n’est qu’ils continuent leur politique néfaste pour la jeunesse et la planète.

Alors que le mouvement s’est éteint parce que sa stratégie accordait trop d’importance aux élections, nous estimons ainsi qu'il est nécessaire de nous unir dans les luttes et de porter dans les prochaines manifestations la revendication de la gratuité et du monopole des transports publics dont dépendent au quotidien de nombreux élèves et travailleurs et d’élargir les revendications à la conquête de droits dont l’école vraiment gratuite, le rétablissement des allocations d'insertion…

Mais il est clair que pour mettre fin à l’épuisement de la nature et à l’exploitation de l’Homme par l’Homme, il faudra nécessairement changer de système. Cela ne pourra se faire que par une planification économique et écologique par les travailleurs qui réponde aux questions de comment produire et pour qui produire, qui réponde à nos besoins, c’est-à-dire le socialisme."

[NL / DE] 

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Programme électoral du Parti Communiste de Belgique tiré du 36e congrès

 

Le Parti Communiste de Belgique sera présent au niveau fédéral et régional lors des élections législatives et régionales du 26 mai avec un programme de renforcement des luttes pour le socialisme et l’appropriation par la classe ouvrière des grands moyens de production et d’échange. Le programme électoral est essentiellement basé sur des résolutions adoptées par le 36e congrès tenu le 30 juin 2018, les 30 mars et 27 avril 2019.

Nos candidats.

En Province de Liège et dans le Luxembourg, comme au scrutin communal de novembre 2018, la fédération de Liège a maintenu un accord électoral avec le Parti du Travail de Belgique (PTB). Ses candidats sont donc présents sur la liste 12 : Julien Hannotte, secrétaire politique du Parti, 3e suppléant à la chambre et en province du Luxembourg, Peter Maaswinkel est 1e suppléant au parlement fédéral. Pour les élections régionales, Marc Denonville est 3e effectif au parlement wallon dans l’arrondissement de Huy-Waremme. Dans les arrondissements de Verviers et Liège, ce sont Henri Bartholoméus (5e suppléant) et Fernande Servais, conseillère communale à Seraing (7e effective) qui représentent le Parti Communiste de Belgique.

Dans la circonscription régionale du centre, Marcel Couteau, ancien député du PCB et ex-bourgmestre du Roeulx est dernier suppléant sur les listes du PTB.

Le PCB se présente aussi sur des listes propres dans d'autres régions. Au Hainaut, la liste 22, pour le Parlement fédéral, sera emmenée par René Andersen, Secrétaire politique de la fédération de Charleroi et membre du Comité Central. Le PCB aura également une liste dans la circonscription régionale de Charleroi-Thuin.

Le PCB ne présente aucun candidat à l'Europe. Il fait toutefois campagne pour une Europe des Peuples, une Europe socialiste, dans la ligne de l’appel de l’initiative européenne des Partis Communistes et Ouvriers (disponible sur le site). En effet, confirmant le caractère non-réformable de l’UE (qui avait justifié le départ du PGE), le PCB estime que le retour à un État national bourgeois n’est pas non plus souhaitable, définissant ainsi la seule perspective possible : la lutte pour le socialisme.

Quel programme?

L'aggravation de la crise est une des caractéristiques de ces dernières années. Notre dernier congrès a réfléchi de façon responsable et approfondie sur cette question et constitue la base d'un programme électoral en phase avec les besoins actuels. Concernant la multiplication des plans de restructurations, la liquidation de l’emploi ( Proximus, NMLK…), les communistes soutiennent les revendications élaborées et exprimées par les ouvriers : la réduction collective du temps de travail ( à 30h/sem avec maintien du salaire et embauche compensatoire), l’abrogation de la Loi Peeters sur le travail « faisable et maniable », le refus des délocalisations ou encore le retrait de la loi de 96 sur la compétitivité des salaires...

A une époque où l'emploi devient précaire, il faut stopper la régression sociale. C'est dans ce but que les communistes réclament un blocage des prix et défendent les demandes syndicales d’augmentation du salaire minimum à 14 euros/h ainsi qu'une pension (à 60 ans) d'un montant minimum de 1500 euros. Le logement est évidemment une préoccupation majeure. A ce sujet, les communistes réclament le blocage des loyers, une mesure allant vers une nécessaire baisse de ceux-ci. Ils réclament aussi l'augmentation du nombre de logements sociaux (30% du parc immobilier dans les zones urbaines) et une aide au logement pour les plus démunis. Afin de faciliter ces mesures, il nous semble indispensable d'imposer les revenus des loyers et de mettre sur pied une banque publique pour financer le logement social.

Nous nous inscrivons évidemment dans la lutte pour la défense des services publics, seul moyen de rendre à chacun ses droits à la santé, la justice, l'enseignement...Par exemple, défense et promotion d’une école publique, laïque et démocratique, pour un enseignement totalement gratuit (primaires, secondaires, supérieurs et écoles de promotion sociale).

Pour réaliser ces avancées, il est indispensable de changer le système d'imposition : établir un cadastre des grandes fortunes, supprimer les intérêts notionnels, l'optimisation fiscale...

Sur le plan international, les communistes s'opposent aux guerres impérialistes, exigent la sortie de l’Otan et aident à reconstruire la solidarité internationale (fermeture des centres fermés entre autres).

Pour mieux vous informer, vous pouvez retrouver le programme complet du PCB ici plus bas :

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Note du Comité Central du PCB à propos des élections du 26 mai 2019 / Nota van het Centraal Comité van de Communistische Partij van België met betrekking tot de verkiezingen van 26 mei 2019

Le comité central du Parti Communiste de Belgique a analysé les résultats de la triple élection en Belgique du 26 mai 2019.

En premier lieu, nous souhaitons remercier et féliciter tous les camarades qui se sont engagés comme candidats au nom du parti et qui ont porté notre message de renforcement des luttes vers le socialisme. Nous remercions aussi tous les membres et les sympathisants qui nous ont grandement aidés durant la campagne électorale. Nous souhaitons également remercier les milliers de personnes qui ont accordé leur voix au programme du Parti Communiste. Nous avons triplé notre résultat obtenu par nos candidats au terme des élections communales et provinciales alors que nous ne présentions pas exactement dans les mêmes circonscriptions en 2018 qu’en 2019. Nous avions ainsi opté de nous présenter là où nous estimions être le plus utile pour le renforcement de la conscience de classe. Nous nous présentions sous notre propre sigle dans le Hainaut tandis que nous avions un accord avec le PTB pour présenter des candidats sur ses listes en province de Liège et du Luxembourg.

Le résultat encourageant obtenu ce 26 mai est le point de départ pour l’implantation du parti parmi les travailleurs dans les quartiers et les entreprises et montre la justesse des positions adoptées lors de notre 36e congrès.

Nous ne pouvons cependant pas négliger la progression du fascisme qui est le fruit de décennies de politiques antisociales, antipopulaires et antiouvrières. Le gouvernement en place lors des 5 dernières années a continué le travail préparatoire du gouvernement "papillon" et amplifié les attaques contre les droits des travailleurs (recul de l’âge de la pension, saut d’index, blocage des salaires, flexibilisation du travail, attaques contre le droit de grève…) et sa politique raciste (discours de haine, organisation de razzias contre les migrants, enfermement d’enfants dans les centres fermés…) a contribué au renforcement de l’extrême-droite qui ne sera jamais la voie de l’émancipation des travailleurs mais bien l'expression directe de la pire dictature du capital.

Le danger que représente la percée du Vlaams Belang et la présence non négligeable de partis fascistes en Wallonie ne pourront cependant être endigués par un front « démocratique » qui n’aura pour objectif que la défense de la démocratie bourgeoise. Les partis bourgeois et l’extrême-droite sont en effet les deux faces d’une même pièce et quel que sera le gouvernement qui sortira, il sera au service des intérêts du patronat et du capital et visera à écraser et exploiter davantage la classe ouvrière. L'Histoire l'a prouvé déjà à de multiples reprises. Quelle que sera la future coalition multicolore au pouvoir, elle s’accordera pour atteindre les objectifs impératifs des traités d’austérité européen, dont le TSCG, à hauteur de 11 milliards pour 2022. Ce choix politique qui conduira à la réduction drastique des dépenses sociales ne vise qu’à faire payer la crise du système capitaliste par les travailleurs.

Il est évident que les travailleurs ne sont pas responsables de la crise dans laquelle ils sont plongés. Le Comité Central du PCB estime ainsi qu’une de ses principales tâches dans les prochains mois sera la conscientisation des travailleurs aussi bien au Nord qu’au Sud du Pays de la nécessité de s'unir pour renverser ce système pourri.

Nous appelons les travailleurs, la jeunesse populaire, les retraités à rejoindre le Parti Communiste et à s’unir dès maintenant dans un front antifasciste, anticapitaliste, anti impérialiste, pour le socialisme et la paix ! 

 

Nota van het Centraal Comité van de Communistische Partij van België met betrekking tot de verkiezingen van 26 mei 2019

Het Centraal Comité van de Communistische Partij van België heeft de resultaten van de drievoudige verkiezingen in België op 26 mei 2019 geanalyseerd

In de eerste plaats willen we alle kameraden bedanken en feliciteren die zich namens de partij als kandidaten hebben ingezet en die onze boodschap van versterking van de strijd naar het socialisme hebben gedragen. We danken ook alle leden en sympatisanten die ons veel geholpen hebben tijdens de verkiezingscampagne. We willen ook de duizenden mensen bedanken die hun stem hebben gegeven aan het programma van de Communistische Partij. We hebben de resultaten van onze kandidaten van de gemeenteraadsverkiezingen en provinciale verkiezingen uiteindelijk verdrievoudigd, ofschoon we ons in 2018 niet precies in dezelfde kiesdistricten presenteerden als in 2019. We hadden er daarom voor gekozen om onszelf daar voor te stellen waar we dachten dat dit het nuttigst zou zijn voor de versterking van het klassenbewustzijn. We presenteerden ons onder ons eigen logo in Henegouwen terwijl we een overeenkomst hadden met de PVDA om kandidaten voor te stellen op haar lijsten in de provincies Luik en Luxemburg.

Het bemoedigende resultaat verkregen op 26 mei is het startpunt voor de vestiging van de partij onder de werkers in de buurten en bedrijven en toont de juistheid van de standpunten aangenomen op ons 36ste congres.

We kunnen echter de vooruitgang van het fascisme niet negeren, die het resultaat is van tientallen jaren van antisociaal, antivolks en anti-werkers beleid. De afgelopen vijf jaar heeft de regering het voorbereidende werk voortgezet van de 'vlinder'-regering en de aanvallen op de rechten van werknemers versterkt (verlaging van pensioengerechtigde leeftijd, indexsprong, loonbevriezing, flexibilisering van het werk, aanvallen tegen het stakingsrecht ...). Deze politiek alsmede zijn racistische beleid (haatdragende taal, organiseren van aanvallen tegen migranten, opsluiting van kinderen in gesloten centra ...) heeft bijgedragen aan de versterking van extreemrechts dat nooit kan leiden tot de emancipatie van de werkers, maar de directe uitdrukking is van de ergste dictatuur van het kapitaal.

Het gevaar dat wordt gevormd door de doorbraak van het Vlaams Belang en de niet onaanzienlijke aanwezigheid van fascistische partijen in Wallonië, kan echter niet worden ingeperkt door een 'democratisch' front dat alleen gericht is op de verdediging van de burgerlijke democratie. De burgerlijke partijen en extreem-rechts zijn inderdaad twee zijden van dezelfde medaille en welke regering er ook komt, het dient de belangen van werkgevers en kapitaal en zal ernaar streven de arbeidersklasse te verpletteren en verder uit te buiten. De geschiedenis heeft het al vele malen bewezen. Ongeacht de toekomstige veelkleurige coalitie aan de macht, zal zij instemmen met het bereiken van de dwingende doelstellingen van de Europese bezuinigingsverdragen, waaronder het "Europees Stabiliteitspact", voor een bedrag van 11 miljard voor 2022. Deze politieke keuze die zal leiden tot een drastische vermindering van de sociale uitgaven heeft alleen als doel de crisis van het kapitalistische systeem door de werkers te laten betalen .

Het is duidelijk dat de werkers niet verantwoordelijk zijn voor de crisis waarin ze terecht gekomen zijn. Het Centraal Comité van de CPB gelooft dat een van zijn hoofdtaken in de komende maanden zal zijn, de werkers in zowel het noorden als het zuiden van het land bewust te maken van de noodzaak zich te verenigen om dit rotte systeem omver te werpen.

We roepen de werkers, de jongeren, de gepensioneerden op om lid te worden van de Communistische Partij en zich nu te verenigen in een antifascistisch, anti-kapitalistisch, anti-imperialistisch front voor socialisme en vrede!

 

 

 

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Appel commun des organisations de jeunesse communistes d'Europe / Gezamenlijke oproep van 25 Europese communistische jongerenorganisaties

 

 

Appel commun des organisations de jeunesse communistes d'Europe aux jeunes pour le renforcement de la lutte contre le capitalisme et l'UE, pour l'Europe des peuples, du socialisme !

 

Les organisations de jeunesses communistes d'Europe qui signent ce texte, à l'occasion des prochaines élections européennes, s'adressent aux jeunes de nos pays qui voient leur vie se dégrader et leurs rêves se faire écraser par la politique antipopulaire de l'Union européenne et des gouvernements.

 

L'UE est une union d'États qui a pour but de servir le grand capital, d'assurer les profits des grands groupes commerciaux européens en écrasant les droits des peuples et des jeunes.

 

Le seul acquis, que l'UE et les gouvernements promeuvent avec tant de passion, est le sacrifice des travailleurs pour la compétitivité du marché européen, son élargissement et la monnaie commune.

 

Les données sont révélatrices

 

- 113 millions de personnes, soit 22,5% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté officiel

 

- 12,5 millions de jeunes sont en mobilité professionnelle, sans travail ni études

 

- 10,2 % des élèves abandonnent l'école

 

- Education, Santé, Sport, Culture, tout se mesure en fonction du profit.

 

L'UE est antipopulaire par nature

 

Les affirmations selon lesquelles l'Union européenne peut devenir pro-populaire sont fausses. L'UE ne peut pas être humanisée, elle ne peut pas être transformée en une Europe des travailleurs. L'UE ne change que pour le pire pour les peuples et les jeunes. Les partis qui parlent de la soi-disant démocratisation de l'UE cachent le fait que, dans leur pays, ils ont mis en œuvre ou continuent de mettre en œuvre la même politique antipopulaire, comme tous les gouvernements de l'UE. Ils le font pour répondre aux besoins du grand capital de l'Europe dans sa compétition avec les économies des États-Unis, du Japon, de la Chine, de la Russie et de l'Inde sur la base de l'économie capitaliste.

 

Les "libertés" de l'UE se sont avérées être les libertés des groupes d'entreprises pour maximiser leurs profits, en intensifiant de manière de plus en plus flexible l'exploitation des travailleurs. L'UE cible les jeunes, formant une main-d'œuvre encore moins chère pour les grandes entreprises, sans travail, sans assurance et sans droits sociaux, une main-d'œuvre qui se déplacera même de pays en pays. La "mobilité" de l'UE est essentiellement la liberté des entrepreneurs de transférer leur production d'un pays à l'autre avec une main-d'œuvre moins chère, généralement dans de meilleures conditions de rentabilité, laissant derrière eux des files de chômeurs. En même temps, l'UE tente, par la "mobilité", de donner l'illusion aux peuples que c'est leur "maison commune" qui offre des "opportunités d'emploi" pour tous, cachant le fait que c'est une errance de pays en pays, de profession en profession, ayant comme critère la rentabilité des groupes commerciaux. Un foyer commun pour les jeunes des couches populaires et ouvrières et des groupes d'entreprises ne peut pas exister !

 

Le ΕU procède rapidement à l'abolition du caractère public des universités en imposant des frais de scolarité, en endettant les étudiants à cause des prêts et en renforçant l'intervention des entreprises dans l'éducation. Elle utilise la formation professionnelle pour former des employés encore moins chers, pour ajuster les salaires aux bas niveaux. Elle crée le "Corps Européen de Solidarité" en tant que mécanisme d'intégration et de participation des jeunes dans le cadre d'une main-d'œuvre très bon marché ou même en tant que volontaires, légitimant le travail non rémunéré de diverses manières.

 

L'UE représente un grave danger pour les jeunes et les peuples

 

Les inégalités et les interventions impérialistes sont dans l'ADN de l'UE depuis sa fondation en tant qu'alliance interétatique et impérialiste. Elle mène des guerres impérialistes en coopération avec l'OTAN, au nom de la fausse "exportation de la démocratie et des valeurs de l'UE". L'UE considère l'OTAN comme un "pilier fondamental de la sécurité européenne", elle met en danger les peuples d'Europe en soutenant la stratégie agressive de l'OTAN pour l'encerclement de la Russie. Avec un armement massif basé sur le Traité de Lisbonne et l'objectif de l'OTAN de 2% du budget de l'État pour chaque État membre, les guerres de demain se préparent aux dépens des populations. En attendant, elle prend des mesures pour sa propre action indépendante, renforçant son agressivité et sa militarisation, créant des forces de réaction rapide pour les opérations de guerre, telles que PESCO. Déjà dans les eaux européennes, des réfugiés se noient, dont les terres d'origine sont bombardées, tandis que la majorité des survivants, dont le marché du travail européen n'a pas besoin, s'entassent dans des zones sensibles.

 

L'UE et les gouvernements intensifient la répression du mouvement ouvrier - populaire, ils intensifient la surveillance au nom de la lutte contre le "terrorisme et la radicalisation". Cette union anticommuniste du capital criminalise les partis communistes, leurs organisations de jeunesse et leurs symboles, tout en soutenant les gouvernements qui émergent avec le soutien des forces fascistes, comme celui de l'Ukraine. L'équivalence historiquement infondée du fascisme avec le communisme est sa politique officielle. Elle tente ainsi de modifier le contenu du 9 mai, jour de la Grande Victoire antifasciste des peuples contre la bête nazie, en l'appelant "Jour de l'Europe".

 

L'UE est un ennemi juré de la lutte pour l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, car cela signifierait aussi la fin de l'alliance prédatrice du capital.

 

Il faut mettre un terme à l'Europe du chômage, à l'abolition des droits et libertés des personnes, à la rentabilité d'une poignée d'exploiteurs. Il faut ouvrir la voie à la satisfaction des besoins contemporains des jeunes et des gens. Dans cette belle lutte, nous, les communistes, appelons les jeunes des couches populaires ouvrières à se battre ensemble avec nous.

 

Pour une Europe des peuples et non des capitalistes

 

Il y a une expérience importante qui a malheureusement été acquise de la manière la plus tragique pour les intérêts de la population au cours des dernières années. La politique antipopulaire ne peut pas être renversée avec le peuple en marge, mais à travers son ralliement avec les communistes dans la lutte pour un travail stable avec les droits, l'éducation publique et gratuite, la santé, la protection sociale, pour le droit dans le sport, la culture, le temps libre et créatif, en rupture avec le système capitaliste. Dans la lutte contre les guerres impérialistes, les interventions, pour le droit des peuples à choisir la voie du développement qu'ils veulent. Seule cette lutte peut combattre le nationalisme qui, tant que le capital dominera, trouvera un terrain d'épanouissement sur la base de la déception populaire face aux différents scénarios de gestion de ce système pourri.

 

La jeunesse doit tourner le dos aux partis du soi-disant "euroscepticisme" qui ne luttent pas contre l'économie et la société capitaliste injuste et exploitante, ce qui explique l'existence d’union comme l'UE. Elle doit donner une réponse combative aux forces racistes et fascistes, qui sont utilisées par le système comme "chiens de garde" contre le mouvement ouvrier.

 

Nous appelons les jeunes à soutenir massivement l'action des partis communistes et ouvriers en Europe qui luttent contre l'UE, dans la perspective des élections européennes de mai, ainsi que dans toutes les batailles politiques qui nous attendent, pour une société sans exploitation de l'homme par l'homme, le socialisme.

 

Gezamenlijke oproep van 25 Europese communistische jongerenorganisaties aan de jongeren voor de versterking van de strijd tegen het kapitalisme en de EU, voor het Europa van de mensen en het socialisme!

 

 

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