Discours du Secrétaire politique du PCB à l'occasion du 69e anniversaire de l'Assassinat de Julien Lahaut, président du PCB

 

Chères et chers camarades, chères amies, chers amis,

 

 

 

Nous voulons aujourd’hui rendre hommage à un homme chéri du peuple, un dirigeant de la classe ouvrière assassiné le 18 août 1950 par un réseau anticommuniste soutenu par les milieux financiers.

 

C’est le symbole du Parti qu’on assassinait. C’est ce que rappelait la plaquette offerte aux délégations étrangères au 10e Congrès du Parti moins d’un an après sa mort, du 23 au 26 Mars 1951. On y trouve de nombreuses photos des funérailles qui montrent la foule qui rend hommage à Julien Lahaut. C’était important dans le contexte de guerre froide et après les multiples attentats contre les dirigeants communistes à l’époque : Togliatti, Duclos, le Secrétaire général du Parti Communiste d’’Argentine et le Secrétaire général du PC japonais.

 

Mais on ne peut résumer Julien Lahaut à sa mort. Au contraire, nous devons rendre hommage au militant, à l’homme de conviction, de caractère et de combat. S’il est impossible de parler de toute sa vie en une seule intervention, il est de notre devoir de nous rappeler des pans de sa vie qui peuvent nous éclairer sur l’attitude à mener pour un communiste aujourd’hui.

 

Il a été condamné Une douzaine de fois entre 1921 et 1939 et la longueur de son casier judiciaire ne l’a pas empêché de continuer sa vie et ses actions militantes, étant même élu aux côtés de Eugène Beaufort et d’Alice Degeer-Adère alors qu’il était privé de droit de vote tout comme sa camarade d’Ougrée, le vote étant réservé aux personnes de sexe masculin.

 

On ne compte plus les arrestations de de cet homme qui n’hésitait pas à aller agiter, aller à la contradiction dans les meetings syndicaux, socialistes, à pousser à la poursuite de la grève comme en 32 où les ouvriers ont obtenu une augmentation d’1% alors qu’on leur annonçait une diminution de leur salaire de 5%. Julien Lahaut effectuait comme dirigeant son travail de militant révolutionnaire. Et c’est par la lutte qu’on obtient des victoires.

 

C’est même un procès politique qui a poussé Julien Lahaut au Parti alors qu’il n’avait avant que des sympathies pour le communisme, suite notamment à son aventure en Russie avec le régiment des auto-canons mitrailleuses pendant la 1e guerre mondiale.

 

En 1923, il est sur le banc des accusés avec les dirigeants du parti pour complot contre l’État : le Parti s’opposait simplement à l’occupation de la Ruhr.

 

C’est parce qu’il a vécu la justice de classe, la lutte des classes qu’il est venu au communisme.

 

Avant d’être au Parti, Julien Lahaut était un syndicaliste, passé de l’anarcho-syndicalisme au syndicalisme de classe. Il était à l’avant de la grève dès 1902 à 18 ans. Il crée un premier syndicat « relève-toi » dont le nom doit nous inspirer, avant de créer plus tard les Chevaliers du Travail qui seront affiliés à l’Internationale Syndicale rouge. Julien Lahaut participera même aux IIIe, Ive et Ve Congrès de la Profintern.

 

À l’opposé, la Fédération syndicale internationale, de tendance socialiste, exclut les communistes des syndicats, dans la motion Mertens. Alors qu’il y avait une forme de rapprochement entre syndicats c’est cette motion, qui visait entre autres Lahaut, que dénonça Célestin Demblon : contre la direction du POB, il rend sa carte et devient membre du PCB. Demblon approuvait la stratégie syndicale de Julien Lahaut qui avait été exclu du syndicat et du POB en 21.

 

Aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur le syndicat doivent nous pousser à nous servir du geste posé par Francis Gomez en 2010 qui a réintégré à titre posthume Julien Lahaut comme membre des métallos.

 

La stratégie syndicale dont on parle et dont on doit se souvenir, c’est Lahaut qui mène la grève de 9 mois à Ougrée-Marihaye alors que les directions syndicales réformistes reculent. Il est trahi par les socio-démocrates et arrêté. Aujourd’hui, nous avons besoin d’un syndicat de classe, combatif. Nous n’acceptons pas les décisions de la justice bourgeoise contre notre camarade Verlaeckt, nous n’acceptons pas l’impunité des patrons qui licencient les délégués à la veille des élections sociales. Nous pensons à notre camarade Vanhaelen. En juillet, les patrons des raffineries Tirlemontoises ont fait appel à la police pour nous empêcher de distribuer un tract aux travailleurs de l’entreprise.

 

Camarades, nous n’acceptons plus les constats. L’interdiction des piquets de grève, la poursuite des « meneurs » c’est ce qui nous attend si nous ne nous organisons pas rapidement.

 

Camarades, une réaction s’impose. Car ce n’était qu’un début. C’est l’existence même des organisations de masse de la classe ouvrière qui est en jeu. Nous ne pouvons accepter que les syndicats deviennent de simples appareils de perception de cotisations. Quel que soit le futur gouvernement, il sera au service du capital et cherchera à imposer aux syndicats et aux mutuelles la personnalité juridique. Mais pas que : toutes les actions de lutte seront criminalisées, comme avec les gilets jaunes.

 

Camarades, il n’est plus possible de continuer au sein de la CES, organe de collaboration de classe, dont le secrétaire général au dernier congrès a remercié le 21 mai dernier Juncker d’avoir sauvé l’Europe sociale.

 

Non, nous avons besoin d’un syndicat fort, affilié à la Fédération syndicale mondiale qui représente 97 millions de travailleurs dans 130 pays, comme les Chevaliers du Travail étaient affiliés à la Profintern.

 

 

 

Julien Lahaut, ce n’était pas que le meneur de grèves mais aussi le parlementaire qui déposait des lois comme celle d’amnistie pour toutes les infractions commises à l’occasion de grèves. Ce sont des propositions de lois pour le cadastre des fortunes, la nationalisation de la banque nationale qui a toujours un statut de droit privé, ou encore le maintien des prix agricoles en 49. Le parallèle avec aujourd’hui est encore utile alors que les quotas laitiers et sucriers ont supprimé par la Commission Européenne pour augmenter la production et renforcer les monopoles.

 

Camarades, il est nécessaire aujourd’hui de mobiliser et lutter contre les accords de libre-échange dont le dernier en date avec le Mercosur, tout en refusant de rentrer dans les divergences affichées, provisoires, entre les représentants de telle ou telle branche capitaliste, dans le débat entre les stratégies libre-échangistes ou protectionnistes, qui se concurrencent, se complètent et se succèdent dans l’intérêt toujours des capitalistes. Notre seule référence est la réponse aux besoins des peuples par les peuples et les coopérations mutuellement avantageuses entre eux.

 

En 32, le groupe parlementaire du PCB dont fait partie Lahaut réclame la nationalisation des industries d’armement, une carte d’identité fiscale pour traquer la fraude, une enquête sur la provenance de la fortune personnelle des mandataires publics car c’est une période de scandales politico-financiers. Il s’agissait de dénoncer pour éviter que l’extrême-droite ne récupère ces scandales.

 

Mais il ne s’agissait pas que de paroles : Julien Lahaut a toujours lutté pour empêcher l’extrême-droite de parler en public et c’est toujours un principe à Liège. Peu de temps avant son arrestation en 41, il organisa la marche contre la tenue du meeting de Degrelle. En prison, Lahaut fit preuve d’une très grande force : il ne donna que 3 noms, les plus connus du parti déjà passés dans la clandestinité : le sien, Relecom et Van den Boom.

 

Ensuite, Julien Lahaut, c’est la générosité, la solidarité surtout dans les moments les plus durs : abandon de son salaire de permanent pendant la grève de 1921, accueil des enfants, partage du peu de nourriture avec les détenus de Breendonck qui arrivent à Huy, et aussi à Mauthausen où il obtiendra le surnom d’« Homme qui portait le Soleil dans sa poche et en donnait un morceau à chacun ».

 

Lahaut et les réfugiés ? Il exige la ratification de la Convention de Genève du 10 février 1938 sur les réfugiés au moment de la guerre d’Espagne.

 

Reste Lahaut l’Homme de paix. Il aurait certainement relayé les demandes de libération des camarades indiens arrêtés par le régime fasciste de Modri. Les secrétaires généraux du CPI et du CPI(m) s’inquiétaient du regain de tension dans la région du Cachemire, aux portes du pakistano alors que ce pays et l’Inde sont des puissances nucléaires.

 

Alors que Reynders ne fait que déplorer la fin du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, dans un suivisme atlantiste et impérialiste, on doit rappeler, porter à la connaissance de tous, que Lahaut donna l’exemple à Seraing en étant un des premiers signataires de l’appel de Stockholm, visant à interdire les armes nucléaires. Défenseur de la paix, il est assassiné en pleine guerre froide alors que commençait la guerre de Corée deux mois plus tôt contre la jeune république populaire démocratique de Corée à laquelle a pris part un bataillon belge de mercenaires auquel la monarchie a rendu hommage il y a quelques semaines.

 

Le camarade et collègue au parlement de Julien Lahaut, Jean Terfve prononçait ce discours à la chambre le 30 juin 1950 : « Contrairement à ce qu’exige la Charte des Nations Unies, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité n’étaient pas présents. L’Union soviétique et la Chine n’étant pas représentées, l’unanimité des membres permanents n’avait donc pu être obtenue. Il est évident que la décision du Conseil de Sécurité n’a aucune force juridique. (...) Si le gouvernement est vraiment attaché à la cause de la paix, qu’il prenne l’initiative d’une action pour permettre aux Coréens de décider eux-mêmes de leur sort. À ce moment seulement, nous croirons à son indépendance et à son amour de la paix. »

 

Pour la sortie de la Belgique de l’OTAN et l’OTAN de la Belgique.

 

Aujourd’hui, une seule action s’impose : Travaillons à un front antifasciste, anticapitaliste, antiimpérialiste, pour le socialisme et la paix.

 

Vive Julien Lahaut, Vive la République, Vive le Parti Communiste de Belgique.

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Réintégration immédiate de notre camarade Laurent! / Onmiddellijke reïntegratie van onze kameraad Laurent!

Le délégué syndical Laurent Vanhealen a été licencié par son entreprise ECONOCOM pour son travail syndical « dépassant les limites » selon sa direction. Il y a peu le délégué Ismahen de l’entreprise ALTRAN a déjà été licencié. Début juin déjà un autre délégué, Eddy, a été licencié chez KONE (ascenseurs) à Woluwe-Saint-Lambert. La liste est longue, tous les mois on apprend un cas. Le Parti Communiste de Belgique dénonce la campagne prévisionnelle de licenciements de délégués avant la procédure électorale pour les élections sociales qui débute en décembre 2019. Ça coûte moins cher au patron de licencier en fin de législature ou avant qu’un nouveau ne soit « protégé » par la procédure électorale. Ceci est à remettre dans le contexte des futures et inévitables luttes contre les mesures d’austérité que le(s) gouvernement(s) va(vont) imposer aux travailleurs et allocataires sociaux ! Les licenciements de délégués est aussi un signal clair : ne vous présentez pas aux élections sociales, sinon vous risquez d’avoir des ennuis. Le patronat veut éliminer les délégués et les candidats délégués gêneurs. 

Récemment le permanent syndical Bruno Verlaeckt a été condamné le mercredi 26 juin par la Cour d’appel d’Anvers pour « entrave méchante à la circulation » en sa qualité d’organisateur de l’action syndicale. La Cour a jugé que ce qui s’applique aux crimes terroristes s’applique aussi à l’article 406 du Code pénal invoqué pour cette condamnation.

Depuis plusieurs années la lutte de classe prend de l'ampleur et cela ne fera que s'intensifier. La réponse du patronat et de son allié, le gouvernement, sera la répression! Les travailleurs ont tout intérêt à s’unir le plus possible, en front commun et de mener des luttes dures pour faire reculer la bourgeoisie et remettre en cause les traités d'austérité de la droite et de l’Europe. Pour imposer cela, la grève générale est l'arme indispensable, la seule capable de faire plier les patrons. Le Parti Comuniste de Belgique soutient la lutte des travailleurs. Contre le système capitaliste, il est nécessaire d'organiser la lutte pour le socialisme et le contrôle des outils de production et des grands secteurs de l'économie par les travailleurs.

Le PCB exige la réintégration immédiate de notre camarade Laurent !

 

Bruxelles, le 29 juillet 2019

 

Le Bureau Politique du Parti Communiste de Belgique


 

De vakbondsafgevaardigde Laurent Vanhaelen is afgedankt door zijn bedrijf ECONOCOM omdat zijn vakbondswerk “bepaalde grenzen had overschreden” volgens de directie. Onlangs werd nog vakbondsafgevaardigde Ismahen van het bedrijf ALTRAN afgedankt. Begin juni was er reeds een andere vakbondsafgevaardigde, Eddy, afgedankt bij KONE (liften) in Sint-Lambert-Woluwe. De lijst is lang, iedere maand is het wel ergens het geval. De Communistische Partij van België hekelt de geplande campagne van afvloeiingen van afgevaardigden vóór de verkiezingsprocedure voor de sociale verkiezingen die in december 2019 begint. Het kost de baas minder om te ontslaan aan het einde van de zittingsperiode of voordat een nieuwe wordt "beschermd" door de kiesprocedure. Dit moet worden geplaatst in de context van de toekomstige en onvermijdelijke strijd tegen bezuinigingsmaatregelen die de overheid zal opleggen aan werknemers en ontvangers van sociale uitkeringen! Ontslag van afgevaardigden is ook een duidelijk signaal: dient u niet aan voor de sociale verkiezingen, anders zit u misschien in de problemen. De werkgevers willen afgevaardigden en lastige kandidaat-afgevaardigden elimineren.

 

Onlangs werd de vakbondsambtenaar Bruno Verlaeckt op woensdag 26 juni veroordeeld door het Hof van Beroep te Antwerpen wegens "kwaadwillige verkeersopstopping" in zijn hoedanigheid van organisator van de vakbondsactie. Het Hof oordeelde dat wat van toepassing is op terroristische misdrijven ook van toepassing is op artikel 406 van het Strafwetboek dat voor deze veroordeling wordt ingeroepen. 

 

Sinds enkele jaren wint de klassenstrijd aan kracht en dit zal alleen maar toenemen. De reactie van de werkgevers en haar bondgenoot, de regering, zal repressie zijn! Het is in het belang van de arbeiders om zich zoveel mogelijk te verenigen, als een gemeenschappelijk front, en om harde strijd te leveren om de bourgeoisie terug te dringen en de bezuinigingsverdragen van rechts en van Europa te bestrijden. Om dit af te dwingen is de algemene staking het onmisbare wapen, het enige wapen dat de bazen kan buigen. De Communistische Partij van België steunt de strijd van de arbeiders. Tegenover het kapitalistische systeem is het noodzakelijk om de strijd voor het socialisme en de controle van de productiemiddelen en de belangrijkste sectoren van de economie door de arbeiders te organiseren.

 

De CPB-PCB eist de onmiddellijke reïntegratie van onze kameraad Laurent!

 

Brussel, 29 juli 2019

 

Het politiek bureau van de CPB-PCB

 

 

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Commémoration du bombardement atomique sur Hiroshima et Nagasaki

 

Ce samedi 10 août 2019, Freddy Visconti, membre du Bureau Politique du PCB, a pris la parole lors de la commémoration du bombardement atomique sur Hiroshima et Nagasaki, qui se tenait dans le parc Hibakusha à Mons avec le soutien de Agir Pour la Paix, AMPGN, CEAH, CNAPD, Coalition Stop Armes Uranium Appauvri, COLUPA, Comité Surveillance Otan, GRAPPE, INTAL, Mouvement Chrétien pour la Paix, Parti Humaniste, UMONS, Vrede, Vredesactie.

« Chers amis, chers camarades,

Aujourd'hui nous commémorons le pire crime que l’être humain ait pu inventer : la guerre nucléaire ! Les USA ont rasé deux villes du Japon pour couper la route à l'Armée Rouge en précipitant la capitulation de l'empereur Nippon et pour garder l'île dans le camp capitaliste. Ont été lancées la bombe « Little boy », à l’uranium, d’une puissance équivalente à 15.000 tonnes de TNT et la bombe « Fat man » au plutonium d’une puissance équivalente à 23.000 tonnes de TNT. À Hiroshima, sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont détruits. Près de 200.000 habitants sont morts. A Nagasaki, près de 70.000 personnes sont tuées et dans les deux villes combien sont morte les années suivantes à cause de leucémies, de cancers et autres maladies ?

Au Japon moderne, parmi les seuls à se battre franchement contre la présence des bases américaines, contre le nucléaire et contre la militarisation du Japon, il y a les communistes japonais que nous devons soutenir fermement dans leur lutte anti-impérialiste.

Depuis que le Président des États-Unis a dénoncé le traité sur les armes nucléaires, il a ouvert une « boîte de Pandore ».  La menace d'une guerre atomique a grandi dangereusement. L’holocauste nucléaire n’est pas une vue de l’esprit, Les USA ont créé un monstre, la bombe H « Castle bravo » d’une puissance de 15 mégatonnes, soit 1.000 fois celle d’Hiroshima. L’URSS a crée la bombe surnommée « Tsar bomba » d’une puissance possible de 100 mégatonnes, soit 6.600 fois celle d’Hiroshima. Oui, bien sûr, officiellement les deux pays ont déclaré avoir abandonné ces projets génocidaires, mais officiellement… Reste une palette de milliers de bombes atomiques de toutes tailles qui attendent patiemment l’ordre d’exécution.

Nous en Belgique nous devons aussi faire notre travail.  Nous devons exiger la sortie de la Belgique de l'OTAN, ce bras armé de l'impérialisme US, nous devons dénoncer les travaux d'infrastructure routière sur notre territoire pour permettre, à partir du port d’Anvers, le transport rapide de matériel et de troupes vers la Russie. Nous devons dénoncer l’achat des F35, ces avions nucléarisés achetés pour des sommes folles au détriment des besoins de la population. Nous devons exiger sans cesse la fermeture de la base militaire de Kleine Brogel et sa dénucléarisation avant qu'une guerre ne se déclenche avec la Russie et que la moitié de la Belgique ne soit vitrifiée. Il est impossible de laisser les clefs d'un tel armement à des militaires US et à un Donald Trump qui ne seront pas concernés par cette horreur.

Pour la paix, pour l'humanité, sortons de l'OTAN ! Travaillons à un front anticapitaliste, antifasciste et antiimpérialiste, pour le socialisme et la paix. »

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Congo : 59 ans d’indépendance et toujours en lutte contre le colonialisme et l’impérialisme

À l’occasion du 59e anniversaire de la conquête de l’indépendance du Congo, la Jeunesse communiste de Belgique reproduit des documents d’archives de textes parus dans le journal des étudiants communistes de l’ULB, « En avant » entre 1959 et 1960.

              « c’est pourquoi nous crions vivement avec tous les délégués :

 

À BAS LE COLONIALISME ET L’IMPÉRIALISME

                         À BAS LE RACISME ET LE TRIBALISME

                                                                            ET

                                                                                              VIVE L’AFRIQUE INDÉPENDANTE

                                                                                              VIVE LA NATION CONGOLAISE

                                                                                               Accra, le 11 décembre 1958 »

 

Un peu plus d’un an plus tard, intervention d’Antoine Ngavulu du Parti peuple congolais au 13e congrès du PCB, paru dans l’édition spéciale du 1er mai 1960 d’En Avant.

« Chers camarades,

C’est avec joie que je vous apporte le salut fraternel des camarades du Parti du Peuple du Congo.

Comme vous les savez, le Congo va accéder à son indépendance le 30 juin prochain. Pour nous, Parti du Peuple, qui voulons instaurer dans notre pays un régime socialiste, cette indépendance politique n suffit pas. Jamais nous ne l’avions considérée comme une fin. La libération politique, phase pourtant nécessaire et inévitable dans un pays colonisé ne doit rester qu’un moyen qui permettra de nous libérer économiquement. Ce n’est qu’alors que nous pourrons prétendre à une vraie indépendance.

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