Face aux mesures antipopulaires et le saccage de l'emploi, converger vers la grève générale

Le ministre libéral Jeholet poursuit sa politique de casse des services publics et des emplois dans le non-marchand en s’attaquant aux Aides à la Promotion de l’Emploi (APE). 3500 travailleurs sont menacés. Cela exige une réponse claire de tous les travailleurs. La chaîne humaine prévue ce jeudi 29 novembre à Namur est insuffisante pour répondre aux agressions du capital. Au contraire, une large résistance populaire est nécessaire pour contrer les politiques bourgeoises de Willy Borsus qui veut privatiser les aéroports, liquider les « titres-services », démanteler l’État (les provinces) et imposer une assurance-autonomie qui fera payer les travailleurs.

La prise de conscience de la paupérisation d’une partie de la population, que révèle le mouvement des « gilets jaunes », doit désormais se diriger contre les vrais responsables de la situation de crise que nous vivons : le système capitaliste. 

C’est pourquoi le Parti Communiste de Belgique appelle à la nécessaire convergence des luttes, gilets jaunes, gilets rouges, gilets verts et bleus, tous ensemble avec un plan d’actions pour faire reculer les politiques antipopulaires. Le PCB appelle ainsi les travailleurs à participer dynamiquement aux mouvements en cours, à la manifestation contre la réforme "APE" mais aussi aux actions syndicales du 14 décembre en poussant à la grève générale interprofessionnelle et en portant à chaque fois la revendication claire de la nécessité du socialisme, afin que le blocage des rues s'accompagne du blocage du profit capitaliste. Le PCB appuiera toutes les revendications d'augmentation des salaires et allocations, de revalorisation des pensions, de la reconstruction des Services Publics et d'une remise à niveau de la protection sociale. 

Namur, le 28 novembre 2018

Le bureau politique du PCB

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Hommage à Zoé Blusztejn

 

Le PCB rend hommage à Zoé Blusztejn née le 17 février 1932 de parents d'origine juive qui avaient fui la misère et les persécutions racistes en Pologne.

 

Après les débuts d'une vie heureuse dans une famille soudée par ses convictions communistes et les difficultés que rencontraient les ouvriers de l'époque, Zoe et les siens furent à nouveau confrontés au racisme de l'odieuse ordonnance du 28 octobre 1940 dont le 1er chapitre est intitulé « définition de la notion : JUIF ». Appliquée avec la complicité de l'administration belge, cette ordonnance contribuera à la déportation de 30158 personnes dont seulement1650 survivront.

 

Après l'imposition infamante de porter l'étoile, cette ordonnance, qui va lui ravir une grande partie de sa famille dont son père, l'obligera de se cacher pour assurer son salut.

 

Après la guerre, Zoe retrouve Rosa, sa maman, et entame une vie militante dans les organisations de jeunesse du parti Communiste. Ce passage aux pionniers et à la Jeunesse communiste associé aux difficultés de son existence contribueront à doter Zoé d'une solide formation politique.

 

Son mariage en 1957 et la naissance de ses fils Jacqui et Pierre ne l'empêcheront pas de poursuivre une intense activité militante à la fédération du Brabant Wallon en participant aux luttes contre la fermeture des aciéries Henricot et des papeteries de Genval et Gastuche. Dans les années 70 ses qualités l'amèneront tout naturellement à devenir permanente au « 18-20 », le nouveau siège du parti à Bruxelles.

 

C'est là qu'elle assistera le secrétariat parlementaire et travaillera pour le Groupe d'Economistes Marxistes (GEM) et la Fondation Joseph Jacquemotte FJJ. Véritable boute-en-train, elle y révèlera ses qualités d'organisatrice qui lui vaudront d'être élue au comité central. Au début des années 80 elle s'installe à la Louvière où elle rejoint la Fédération du Centre. Tout en assurant le mandat de trésorière et l'animation du Club Achille Chavée, elle soutiendra les luttes qui découleront du saccage industriel de la région.

 

Au-delà, Zoé participera activement à la lutte pour le droit de vote des immigrés et elle soutiendra avec acharnement le combat légitime des femmes pour l'accès à la contraception et la dépénalisation de l'avortement.

 

Le Parti Communiste de Belgique salue en la personne de Zoé Blusztejn une femme de progrès qui nous quitte après l'accomplissement d'une vie remplie par ses justes convictions.

 

 

Liège, le 13 novembre 2018.

 

Le Bureau politique du Parti Communiste de Belgique

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Commémorations du centenaire de l'armistice

Les commémorations du 11 novembre amènent leur lot de discours pseudo pacifistes pour célébrer la fin d'une guerre créée par des bourgeoisies aux intérêts différents. Le PCB tient à rappeler que la fin de la 1e guerre mondiale en Europe occidentale est liée au refus des soldats, ouvriers et paysans de continuer une guerre qui n'était pas la leur. La bourgeoisie craignait la propagation des conseils ouvriers, des mutineries comme à Kiel en Allemagne qui provoquèrent la fin du Reich et l'abdication du monarque Guillaume II. Elle craignait également la propagation des idées de la révolution d'Octobre, victorieuse qui promettait pain, terre et paix.

La paix issue de l'armistice du 11 novembre que tente de nous vendre la bourgeoisie n'est pas une vraie paix mais un nouveau partage impérialiste et colonial du monde avec entre autres la signature des accords Sykes-Picot qui furent secrètement conclus en 1916 entre la France et l'Angleterre avec l'aval de la Russie et de l'Italie pour aboutir à la fin de la guerre au partage du moyen orient en zones d'influence au profit des signataires et qui eut et a toujours des sinistres conséquences pour les peuples concernés et la paix. C'est également le début de la honteuse nouvelle aventure coloniale du Ruanda-Urundi par la Belgique qui s'est également tristement illustrée par l'occupation de la Ruhr en Allemagne. L'opposition de notre parti à l'occupation avait conduit à l'arrestation de nombreux camarades.

Il n'est clairement pas permis de célébrer une paix européenne alors que les états impérialistes occidentaux ont poursuivi après le 11 novembre 1918 la guerre à l'Est "pour jouer les arbitres" selon les honteux mots de la RTBF du journal du 7 novembre 2018. Leur but était de réprimer la révolution bolchévique en Russie et son influence dans toute l’Europe, ou la République des Conseils en Hongrie.

Aujourd'hui, face à une prétendue menace extérieure qui permet de minimiser les tensions sociales internes, les états impérialistes européens, avec la complicité des oppositions socio-démocrates, profitent des commémorations pour nous vendre, près de 60 ans après la 1e tentative, une Europe de la défense qui ne sera qu'un bras armé pour exporter la guerre et la misère. Le Parti Communiste de Belgique s'oppose et continuera à s'opposer à une défense européenne et à l'OTAN, à l'achat d'avions et de tout autre matériel de guerre, à l’exportation d’armes vers des régimes réactionnaires et exige toujours la fermeture de la base de Kleine Brogel. L'Union européenne n'est pas la paix. Le PCB rejettera également toutes les commémorations qui servent de prétexte à réhabiliter des criminels comme Pétain en France.

Ni Europe de la Défense, ni OTAN,

Pour une armée de défense et non d'attaque

Pour la réduction des crédits de guerre

Pour la paix, pour le socialisme

 

Le 11 novembre 2018

 

Le bureau politique du PCB

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Inquiétudes face aux investissements industriels chinois en région liégeoise

 

La fédération liégeoise du Parti Communiste de Belgique exprime ses vives inquiétudes quant aux récentes initiatives industrielles chinoises dans le bassin liégeois et interpelle les autorités fédérales, régionales, provinciales et de la ville ainsi que les milieux économiques concernés quant aux répercussions de ces initiatives sur l’économie, l’environnement et l’emploi.

Liège, le 14 novembre 2018

Le comité fédéral de Liège

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Pour un monopole public de la Poste

Depuis ce jeudi 7 novembre, les différents secteurs de Bpost ont entamé une grève tournante qui durera au moins jusqu'au 13 novembre. Le Parti Communiste de Belgique soutient la lutte des postiers qui sont méprisés par la direction de BPost alors que leurs conditions de travail se sont aggravées depuis l'instauration de Géoroute qui fait perdre des milliers d’emplois en aggravant les conditions de travail des postiers.

Le courrier est en chute libre c’est un fait. Mais les colis sont en augmentation de près de 200 %. Le personnel n'est plus capable de gérer, d'assurer toutes les tournées. Le recours de plus en plus fréquent à des intérimaires et le manque de personnel persistant met en état d’épuisement les postiers qui sont sous pression permanente de la direction.

La privatisation c’est la mort du service public. Depuis octobre 1992, la « Régie des Postes » est passée sous le statut d’Entreprise publique autonome sous le nom de « La Poste ». Le Parti Communiste de Belgique rappelle la lourde responsabilité du Parti Socialiste dans la privatisation de la poste par les plans « Team consult » et la prise d'intérêt de la multinationale GB Partner. Depuis lors c’est la descente aux enfers de la privatisation pour le personnel.  Lors des débats sur l’introduction de la directive « services » Drieu Godefridi (Institut Hayek), Maître à penser du Premier Ministre Charles Michel, écrivait : « les services représentent 70 % de l'économie européenne. En ne les libéralisant pas, l'UE reste en deçà de l'objectif des traités fondateurs de 1957. C’est donc bien la construction européenne qui veut transférer la richesse collective vers les entreprises privées. La libéralisation appliquée avec un grand zèle par les différents gouvernements en accord avec l'Union européenne a amené la concurrence, affaibli le secteur public, et divisé les travailleurs.

Si on veut sauver les services publics il faut unifier leurs luttes, s’opposer frontalement et globalement à la privatisation et il est nécessaire de rejeter l’Europe du capital.

Le Parti Communiste de Belgique défend le monopole public de la poste.

Pour la sortie de la Poste de la bourse et pour la fin de la bourse.

 

Le Bureau Politique du PCB

Le 9 novembre 2018

 

 

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