Solidarité avec le peuple du Yémen - résolution de la 20e RIPCO

 

Résolution de la 20e Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers

 

Athènes, 23-25 novembre 2018

 

Solidarité avec le peuple du Yémen

 


Nous, qui participons à cette Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers, élevons notre voix. Non à la guerre folle au Yémen, non au génocide massif et à la famine de son peuple, et non au massacre des enfants et des civils innocents, perpétré par la réaction arabe menée par l'Arabie saoudite, et avec le plein soutien américain et sioniste. Il était de notre devoir, en tant que PC palestinien, d'exiger ici un appel et que tout le monde le signe - pour arrêter la guerre contre le peuple du Yémen, pour trouver une solution politique, sans recours à la guerre et à l'intervention extérieure, qui est en train de détruire un pays comme le Yémen.

 

Proposée par le Parti communiste palestinien

 


Partis signataires :

    Parti communiste d'Albanie
    Parti communiste argentin
    Parti communiste d'Australie
    Parti communiste du Bangladesh
    Parti communiste de Belgique
    Parti communiste de Bolivie
    Parti communiste brésilien
    Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne
    Parti communiste de Bulgarie
    Parti des communistes bulgares
    Parti communiste du Canada
    Parti communiste de Bohême et de Moravie
    Parti communiste au Danemark
    Force de la Révolution, République dominicaine
    Parti communiste d'Estonie
    Parti communiste de Finlande
    Parti communiste allemand
    Parti communiste unifié de Géorgie
    Parti communiste de Grèce
    Parti des travailleurs hongrois
    Parti communiste d'Irak
    Parti des travailleurs d'Irlande
    Parti communiste d'Irlande
    Parti communiste d'Israël
    Parti communiste jordanien
    Mouvement socialiste du Kazakhstan
    Parti des travailleurs de Corée
    Parti communiste libanais
    Parti communiste luxembourgeois
    Parti communiste de Malte
    Parti communiste népalais
    Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
    Parti communiste de Norvège
    Parti communiste du Pakistan
    Parti communiste palestinien
    Parti du peuple palestinien
    Parti communiste paraguayen
    Parti socialiste roumain
    Parti communiste de la Fédération de Russie
    Parti communiste ouvrier russe - Parti communiste de l'Union soviétique (RCWP-CPSU)
    Parti communiste de l'Union soviétique     UCP-CPSU
    Communistes de Serbie
    Parti communiste de Slovaquie
    Parti communiste des peuples d'Espagne
    Parti communiste du Sri Lanka
    Parti communiste du Swaziland
    Parti communiste soudanais
    Parti du travail (EMEP), Turquie
    Parti communiste d'Ukraine
    Parti communiste des États-Unis

 

 

 

Retrouvez les autres déclarations de solidarité sur http://www.solidnet.org/meetings-and-statements/imcwp/20th-international-meeting-of-communist-and-workers-parties/ 

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Liberté pour nos camarades polonais

Aujourd’hui 7 décembre, commence le nouveau procès de nos camarades du KPP et de son journal Brzask. 

Le PCB réaffirme sa solidarité avec nos camarades polonais. Il dénonce les lois anticommunistes en vigueur, éditées par un des gouvernements les plus réactionnaires. Elles ne sont pas une exception et se font même avec la complicité de l’Union européenne et des états bourgeois. Elles s’inscrivent dans un mouvement mondial, de Bolsonaro au brésil aux demandes du PP franquiste en Espagne d’interdire les partis communistes. En Belgique, la proposition de Culot de parler à l’école des dangers du communisme s’apparente au même mouvement. Dans une période d’augmentation des tensions sociales, ces lois visent à criminaliser les mouvements sociaux, populaires et ouvriers et à casser leur avant-garde révolutionnaire.

Cette répression contre les communistes est la conséquence directe de la montée de l'extrême droite en Europe particulièrement, soutenue par le pouvoir anti démocratique de la Commission européenne et par les USA

La liberté ne s’obtiendra que par la lutte. Le PCB appelle à maintenir la pression sur le gouvernement polonais pour la libération immédiate de nos camarades. 

 

Liège, le 7 décembre 2018

Le bureau politique du Parti Communiste de Belgique

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Contribution du Parti Communiste de Belgique à la 20e rencontre internationale des Partis Communistes et Ouvriers

La rencontre internationale annuelle des Partis Communistes et Ouvriers se déroulait durant 3 jours les 23-24 et 25 Novembre à Athènes. Elle fut suivie des célébrations du centenaire de nos hôtes, le Parti Communiste de Grèce, le KKE. Pour cette 20e réunion, le thème des discussions était "La classe ouvrière contemporaine et ses alliances. La tâche de son avant-garde politique - les Partis Communistes et Ouvriers - dans la lutte contre l'exploitation et les guerres impérialistes, pour les droits des travailleurs et des peuples, pour la paix, pour le socialisme." 91 partis de 73 pays étaient présents à cette rencontre.

"Chers et chères camarades,

Nous voulons premièrement remercier nos hôtes, le Parti Communiste de Grèce, pour son accueil fraternel. Nous lui transmettons nos félicitations pour ses cent ans de luttes pour l’émancipation de la classe ouvrière et le socialisme.

Camarades, la situation sociale en Belgique, à l’instar des autres pays européens, est catastrophique. Nous sommes actuellement confrontés au gouvernement le plus réactionnaire depuis 1945. Les agressions qu’il mène contre les droits des travailleurs dont le gel des salaires, la baisse des pensions, tout étant toujours plus généreux sur le plan fiscal avec les multinationales, s’inscrit dans les politiques impérialistes nationales coordonnées par la Commission Européenne. Comme partout la social-démocratie capitule devant les diktats de la Troïka en exerçant une influence négative démobilisant les syndicats et les travailleurs. L'imposition d'une personnalité juridique menace l'existence des syndicats, et l’introduction d’un « service minimum » remet fondamentalement en cause le droit de grève. Nous allons clairement à l'échelle mondiale à une confrontation ouverte et la bourgeoisie tente de criminaliser les mouvements sociaux. Nous rejetons les combats judiciaires dans lesquels veut nous entraîner la bourgeoisie car la justice est de classe.

 

Les attaques que nous subissons de manière progressive s’apparentent à celles vécues par la classe ouvrière du sud de l’Europe. La régression est évidente : 16% de la population vit actuellement sous le seuil de pauvreté et autant vit juste au-dessus de ce seuil (état de déprivation). Cette situation concerne surtout les jeunes, les personnes âgées ou les familles monoparentales. La pauvreté est visible via les restos du cœur dont la fréquentation mène souvent au statut de sans-abri. Même les gens qui travaillent ont de plus en plus de difficultés pour payer leur loyer, se soigner, se nourrir ou vivre décemment. Les mesures programmées pour les futures pensions ne feront qu'accélérer la précarité. Devant cette situation, le pouvoir légitime l’exclusion sociale par une criminalisation de la pauvreté associée à un appel à la dénonciation des abus sociaux qui frise l'inquisition. Pendant ce temps le nombre de millionnaires en dollars est passé de 60 à près de 120000 en dix ans, 220 milliards d'euros ont été placés à l'étranger en 2017, la vente de produits de luxe ne s'est jamais aussi bien portée et les entreprises cotées en bourse (Bel20) paient de moins en moins d'impôts. Notre volonté est plus ferme que jamais de mettre fin aux dividendes qui privent les travailleurs du fruit de leur travail et l’abolition du capitalisme et la création d’une société socialiste restent plus que jamais notre objectif.

Alors que les libéraux et l’extrême-droite nationaliste flamande sont au pouvoir au fédéral, les alliances résultant des élections communales récentes confirment l'orientation droitière de la social-démocratie (PS-Spa). Quant aux écologistes, opportunistes, qui se disent « ni de gauche-ni de droite » sont clairement des libéraux verts. L’extrême-droite, qui reste majoritaire en Flandre, ne peut être combattue qu’en luttant pour le socialisme et la politique de conciliation de classes porte en elle les germes du fascisme. Notre Parti a ainsi porté un programme révolutionnaire et a présenté des candidats dans certaines régions sur les listes du Parti du Travail de Belgique. Si ce dernier a nettement progressé, sa stratégie électorale le pousse à éluder certains sujets.

En ce qui concerne les alliances extérieures, nous entretenons des contacts réguliers avec nos partis frères du monde entier et en particulier les partis frontaliers (France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas) et les camarades immigrés organisés en Belgique.

Même si nous constatons une certaine inertie de leur part sur le terrain des luttes, nous estimons nécessaire d'entretenir des relations avec les syndicats même réformistes dont la CGSLB liée aux libéraux, la CSC liée aux partis chrétiens et la FGTB plutôt liée au Parti Socialiste. Comme elle reconnait la lutte de classe dans ses statuts nous privilégions nos relations avec la FGTB avec qui nous partageons des objectifs communs. Nous entretenons des contacts avec des cadres, des militants actifs, dans certaines structures telles que le Comité exécutif, les comités des chômeurs, des pensionnés où nous poussons à la lutte. Nous considérons que les syndicats sont indispensables pour organiser les masses, orienter positivement les luttes et combattre le gauchisme. Nous défendons des syndicats de la classe ouvrière mais nous ne sommes pas à la remorque d'un syndicalisme de conciliation de classe et socio-démocrate. Nous entretenons également des relations avec le mouvement associatif dont le « RWLP » (lutte contre la pauvreté), « Tout autre chose », « Acteurs des temps présents », « D19-20 ».

Notre rôle en tant que PC est d'appuyer les luttes, de les guider en faisant comprendre que les revendications ne seront véritablement atteintes qu'en luttant pour le socialisme. Nous considérons que l'affaiblissement du mouvement ouvrier en Belgique est lié à la faiblesse du Parti Communiste qui n’arrive plus à peser et qui est due à plus de 40 ans d'une dérive réformiste. Notre priorité est de le reconstruire, de recruter, pour le renforcer. En 2012 notre Parti était moribond et nous avons empêché les liquidateurs de nous transformer en « mouvement ». Pour maintenir notre rôle, nous devons toujours nous battre contre le réformisme dans notre organisation. Nous faisons également notre autocritique sur notre passage pendant plusieurs années à l'eurocommunisme. Depuis la 1e session de notre Xe congrès le 30 juin 2018, nous avons pris des orientations pour travailler à l'unité de tous les travailleurs en Belgique en reprenant notre nom historique de Parti Communiste de Belgique, en maintenant notre symbole de l’unité de tous les travailleurs, la faucille et le marteau, et en quittant le Parti de la Gauche Européenne, abandonnant la vision la vision de l'Europe des régions. Nous élaborons actuellement un texte politique qui sera adopté par la 2e session du Congrès au printemps prochain. Nous voulons revenir aux fondamentaux du communisme. Parmi les priorités un groupe d’étude sera constitué pour consolider la formation idéologique de nos affiliés.

Enfin, camarades, une semaine après les célébrations bourgeoises de l’Armistice de la première guerre mondiale, nous défendons une autre vision de la paix, indissociable du socialisme. Cela passe par la sortie de l’OTAN et le refus d’une Europe de la Défense qui exportera guerre et misère. Notre parti soutient activement toutes les actions contre l’achat de nouveau matériel de guerre et la base américaine de Kleine Brogel qui entrepose un arsenal nucléaire dans la région. Nous devons cependant constater que le mouvement pour la paix s’est essoufflé ces dernières années et nous voulons le relancer.

Nous espérons que cette rencontre permettra le plus de convergences possibles.

À bas l'impérialisme, vive le socialisme, vive l'internationalisme prolétarien.

Merci pour votre attention."

 

Vous pouvez retrouver les contributions des autres délégations sur http://www.solidnet.org/meetings-and-statements/imcwp/20th-international-meeting-of-communist-and-workers-parties/

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Appel de la 20e rencontre internationale des Partis Communistes et Ouvriers

La 20e Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers (RIPCO) s'est tenue du 23 au 25 novembre 2018 à Athènes, à l'invitation du KKE, qui célèbre les 100 ans de son parcours historique.

Lors de la rencontre sous le thème de : "La classe ouvrière contemporaine et son alliance. Les tâches de son avant-garde politique - les partis communiste et ouvrier, dans la lutte contre l'exploitation et les guerres impérialistes, pour les droits des travailleurs et des peuples, pour la paix, pour le socialisme ", 90 partis communistes et ouvriers de 73 pays ont participé, représentant tous les continents.

Les représentants des partis ont discuté des évolutions aux niveaux international, régional et national, échangé des idées sur l'expérience acquise de la lutte des partis communistes et ouvriers dans leurs pays, les actions communes et convergentes développées pendant la période précédente, les luttes de classe dans leurs pays, leurs efforts pour promouvoir l'alliance de la classe ouvrière avec d'autres couches populaires et anti-monopolistiques.

Ils ont discuté des tâches pour le renforcement de la lutte communiste, le développement des luttes de la classe ouvrière et des autres couches populaires pour les droits des travailleurs, du peuple, de la jeunesse, en conflit avec les monopoles, le pouvoir du capital et l'exploitation et l'oppression capitalistes.

Les contributions des partis communistes et ouvriers ont mis en évidence le caractère exploiteur, prédateur et inhumain du capitalisme. Il a été noté que les contradictions et la concurrence des États et des alliances capitalistes s'aiguisent de manière multiforme sur le terrain de la crise ou de la croissance capitaliste ; que le processus de réalignement des forces avance au niveau international.

L'ingérence impérialiste, les blocus et les interventions se poursuivent. Il y a encore des guerres en cours, comme en Syrie, au Yémen, en Libye, ainsi qu'en Azerbaïdjan. La guerre fratricide en Ukraine continue sous la responsabilité du régime anti-populaire de Kiev. Les armements militaires et les préparatifs de guerre s'intensifient.

Les partis communistes et ouvriers saluent les luttes des travailleurs et des peuples du monde entier contre l'offensive de l'impérialisme, contre l'occupation, contre toute menace aux droits souverains et à l'indépendance nationale, pour la paix, pour la défense et l'extension des droits sociaux et démocratiques. L'expérience acquise dans de nombreux pays lors des luttes contre les plans et la ligne politique impérialistes des États-Unis, de l'OTAN, de l'UE et de leurs alliés est précieuse.

L'aiguisement des contradictions implique le risque de nouvelles guerres impérialistes, pour le contrôle des ressources productrices de richesses, des marchés et des pipelines d'énergie ; ce risque impose de sérieuses tâches au mouvement ouvrier et aux communistes pour renforcer une large lutte anti-impérialiste pour la paix et le désarmement, l'intensification de la lutte contre la ligne politique des gouvernements bourgeois qui sert la rentabilité du grand capital ainsi que les agressions et guerres impérialistes.

Ces évolutions soulignent que la lutte pour la paix, le désarmement, le respect de la souveraineté populaire, pour la solution des problèmes du peuple et la satisfaction de ses besoins est inextricablement liée à la lutte pour la chute de la barbarie capitaliste, pour le socialisme.

Les partis communistes et ouvriers ont évalué positivement les initiatives prises en 2017 à l'occasion du 100e anniversaire de la Révolution socialiste d'octobre et en 2018 pour le 200e anniversaire de la naissance de Karl Marx, contribuant à la défense de la contribution de l'Union soviétique, du socialisme, qui est la seule issue à l'exploitation capitaliste.

Ils ont réaffirmé leur solidarité internationaliste avec les peuples syrien, palestinien, chypriote ; avec les peuples du Liban, du Soudan, de Cuba socialiste, du Venezuela, du Brésil, de l'Iran, avec tous les peuples confrontés à des attaques et menaces impérialistes.

Ils ont condamné l'anticommunisme et l'atteinte aux droits et libertés démocratiques et ont exprimé leur plein soutien aux communistes persécutés en Pologne, en Ukraine, au Soudan, au Kazakhstan, au Pakistan ainsi qu'aux communistes confrontés à des processus juridiques et politiques en Russie, en Transnistrie et ailleurs.

Il a été souligné qu'en 2019 il y aura plusieurs commémorations importantes comme le 100e anniversaire de la fondation de l'Internationale communiste, les 70 ans de la Révolution chinoise ainsi que les 60 ans de la Révolution cubaine. Ces anniversaires pourraient être utilisés pour renforcer l'internationalisme prolétarien ; pour défendre l'histoire et la contribution du mouvement communiste aux acquis populaires, à la lutte pour le progrès, à l'émancipation sociale des travailleurs et des peuples par opposition à la falsification et à la déformation de la vérité historique et à l'identification du communisme aux atrocités fascistes.

Les partis communistes et ouvriers ont exprimé leur solidarité avec les réfugiés et les immigrés. Ils ont condamné le racisme, les dangereuses forces fascistes d'extrême droite qui découlent du système d'exploitation et qui sont dirigées contre les peuples.

Au cours de la 20e RIPCO, une série de déclarations de solidarité avec la lutte des peuples dans de nombreuses parties du monde ont été publiées.

Les partis communiste et ouvrier appellent au développement d'actions communes et convergentes au cours de la prochaine période selon plusieurs grands axes :

Contre la guerre impérialiste, les interventions et la militarisation.

Actions contre l'OTAN - dont le 70e anniversaire sera le 4 avril 2019 - et l'UE, dont la militarisation se poursuit avec PESCO et d'autres mécanismes. Contre les armes nucléaires et les bases militaires étrangères, en utilisant l'anniversaire de l'holocauste nucléaire à Hiroshima - Nagasaki (les 6 et 9 août) et les 80 ans depuis le début de la Seconde Guerre mondiale (le 1er septembre).

Défendre l'histoire du mouvement communiste et les valeurs de l'internationalisme prolétarien

Manifestations à multiples facettes pour le 100e anniversaire de l'Internationale communiste (le 2 mars), actions contre l'anticommunisme et contre les persécutions et interdictions des partis communistes et ouvriers. Utilisation du 102e anniversaire de la Révolution Socialiste d'Octobre pour mettre en lumière les réalisations du socialisme et approfondir la discussion théorique et l'action pratique contre le capitalisme et son caractère exploiteur, oppressif, agressif, prédateur et inhumain.

Renforcer la solidarité internationaliste avec les peuples en lutte, confrontés à l'occupation, aux menaces et aux interventions impérialistes.

Renforcer la solidarité et la lutte internationalistes en exigeant la fin du blocus américain contre Cuba ainsi que la fin des interventions et menaces contre le Venezuela bolivarien. Soutenir la lutte du peuple palestinien pour la fin de l'occupation et pour l'autodétermination, l'établissement d'un État national indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions de l'ONU, le soutien à la résistance du peuple palestinien et la condamnation de la politique criminelle d'Israël. Dénoncer les interventions impérialistes dans la péninsule coréenne et exprimer sa solidarité avec le peuple coréen pour une réunification indépendante et pacifique. Exprimer notre solidarité avec les réfugiés et avec tous les peuples confrontés aux occupations, aux interventions et aux blocus de l'impérialisme.

Solidarité de classe multiforme avec les luttes ouvrières pour les droits du travail, sociaux, syndicaux, contre l'offensive du capital.

Développement d'actions de lutte sur les lieux de travail et en particulier à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs le 1er mai, en soulignant le rôle d'avant-garde des communistes.

Pour les droits des femmes et l'émancipation

Développement d'actions de lutte le 8 mars, Journée internationale des femmes, pour défendre les droits des femmes et leur pleine égalité au travail et dans la vie.

Lutter pour les libertés politiques et syndicales et pour les droits démocratiques contre les forces fascistes, les régimes réactionnaires, le racisme et la xénophobie, le fanatisme religieux et l'oppression sociale.

Développement d'actions de lutte le jour de la victoire du peuple sur le fascisme-nazisme.

Développement d'actions pour la protection de l'environnement

Les participants ont remercié le Parti communiste de Grèce d'avoir accueilli avec succès cette rencontre.

 

 

Retrouvez les contributions des partis participants et les communiqués conjoints sur http://solidnet.org/meetings-and-statements/imcwp/20th-international-meeting-of-communist-and-workers-parties/

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Brésil : soutenir la résistance au fascisme

Le parti communiste de Belgique affirme sa solidarité internationale de classe avec les travailleurs et travailleuses au Brésil qui entrent aujourd’hui en résistance contre le nouveau pouvoir fasciste. La victoire de l’extrême-droite hier au brésil légitimise le coup d’État mené en 2016 contre la présidente démocratique élue, Dilma Rousseff, et va poursuivre la destruction de tous les droits des travailleurs et conquêtes sociales et la privatisation du patrimoine public largement entamées sous le gouvernement putschiste de Michel Temer.

Le programme de Bolsonaro est un programme réactionnaire soutenu par les bancs parlementaires du BBB (Boi – les grands propriétaires et éleveurs de bétail, Bala – le lobby des armes et Biblia – les groupes évangéliques du renouveau Charismatique), c’est-à-dire les grands propriétaires terriens, le lobby des armes et les groupes évangéliques du renouveau Charismatique. Leur discours de haine, qui vise à criminaliser les mouvements sociaux et le communisme, a séduit la petite bourgeoisie qui était pourtant sortie de la pauvreté grâce aux programmes sociaux des gouvernements PT (parti des travailleurs) et est aujourd’hui menacée de déclassement. Une partie des couches populaire a également voté contre ses intérêts de classe en soutenant Bolsonaro qui se présente comme le champion de la lutte contre la corruption alors que sa campagne a été financée de manière illégale.

Cela prouve que la politique de conciliation de classes est un échec et que la seule issue sera une confrontation claire, ouverte. La bourgeoisie regroupée autour de Bolsonaro a gagné et menace la souveraineté nationale du Brésil, notamment sur le plan diplomatique régional en Amérique latine et sur le plan des ressources naturelles comme l’eau et le pétrole, en les abandonnant aux intérêts capitalistes occidentaux et en particulier étasuniens. L’arrivée au pouvoir de Bolsonaro est une menace réelle pour la paix en Amérique du Sud et notamment au Venezuela.

Le fait que Bolsonaro ait déjà affirmé qu’il ne contrôlera pas les milices paramilitaires (qui ont déjà attaqué la caravane de Lula en mars dernier) et l’encouragement de la torture rappellent évidemment les heures les plus sombres du Brésil. Bolsonaro est un nostalgique de la dictature militaire qui a sévi de 1964 à 1985, allant jusqu’à déclarer que l’erreur fut de torturer et de ne pas tuer suffisamment de communistes, syndicalistes, socialistes et progressistes.

Le PCB apporte son soutien à ceux qui se battent pour les droits des travailleurs, des noirs, des indigènes, des femmes et des LGBT+.

La peste brune qui progresse dans le monde entier doit être combattue en affirmant notre solidarité, que ce soit au Brésil en Pologne, en Ukraine, en Hongrie, avec tous les camarades, mouvements progressistes et révolutionnaires et aux organisations syndicales de classe, aujourd’hui juridiquement et physiquement menacés. Le PCB affirme être prêt à organiser des actions de solidarité, dont l’organisation d’accueil d'éventuels réfugiés.

Au Brésil, comme en Europe, comme en Belgique, il est vital d’avoir un parti communiste fort, qui avance avec un programme révolutionnaire et d’avant-garde. C’est en luttant pour le socialisme/communisme qu’on combat le fascisme.

Bruxelles, le 29 octobre 2018

Le Bureau Politique du PCB


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