Un sale crime en préparation
BAS LES PATTES DU VENEZUELA !!
Incapable d'assumer ses responsabilités vis-à-vis de la grave crise sanitaire qui l'affecte, l'impérialisme américain est en train de mettre en œuvre une des pires et plus lâches crimes de son histoire, pourtant si riche en agressions. Et il le fait à un moment où, à cause précisément de la criminelle politique de sanctions, ce peuple insoumis a besoin d'urgence de médicaments.
Cette misérable agression a connu un moment important lorsque le Fond Monétaire International, le même qui prodiguait des dizaines de milliards de dollars pour maintenir en vie le régime néo-fasciste de Porochenko en Ukraine, s'est permis de refuser la demande urgente de 5 milliards de dollars que le président Maduro avait sollicités. La pitoyable réponse de ce syndicat de la finance mondiale dirigé par la servile Christine Lagarde mérite d'être signalée :
« Malheureusement, le Fonds n'est pas en mesure de prendre en considération cette demande car l'action du FMI est fondée sur une reconnaissance officielle du gouvernement par la communauté internationale. Il n'y a pas de reconnaissance claire à ce stade en ce qui concerne le Venezuela. »
Le FMI se fonde sur le coup de poignard perpétré par la France de Macron, l'Espagne du socialiste Sanchez, et le Royaume Uni, et confirmé honteusement par le Parlement européen, de reconnaître le collabo Guaidó comme président de ce pays. Initiative venant justement des trois pays avec la plus riche tradition colonialiste. Et c'est à partir de ces intentions rétrogrades que la pensée dominante fabrique la notion de « communauté internationale ». Pour ces tristes sires, des pays comme l'Inde, le Mexique, la Russie, la Chine qui, parmi tant d'autres, reconnaissent sans réserve le gouvernement du président Maduro, ces pays, leurs populations, ne font pas partie de la « communauté internationale ».
Aujourd'hui 5 avril, alors que les navires de guerre américains se dirigent vers les Caraïbes ; le gouvernement colombien pro-yankee d'Ivan Duque est occupé à fabriquer des incidents à la frontière et Ursula von der Leyen, l'élégante caniche du Pentagone, qui préside l'Union Européenne vient de donner son accord au diktat de Trump de mettre en marche un coup d'état contre le pays de Bolivar et de Chavez. Bien entendu, sans la moindre surprise, le social-traitre espagnol, Josep Borrel, commissaire aux affaires étrangères, s'est précipité pour s'incliner et donner son soutien sans faille au crime en préparation. aux affaires
Face à ce spectacle de la plus extrême indécence nous appelons tous les démocrates à manifester de toutes les manières possibles leur dégoût et leur colère.
Bruxelles le 05.04.2020
Pour le Bureau Politique
Jean Fagard, Porte-parole
Vladimir Caller, Responsable des questions internationales