Dix jours après la signature du "pacte budgétaire", ce traité européen qui n'en a pas la forme pour éviter les consultations populaires, la mécanique des sanctions bêtes et méchantes, rédigée par Sarkozy et Merkel est déjà à l'œuvre. Première victime: le peuple hongrois "pour l'exemple".

Alors que la Hongrie est déjà sous le traitement de choc du FMI depuis des années, voici que l'UE décide- en vertu des critères de Maastricht qu'aucun pays ne respecte - de punir la population hongroise en suspendant les aides régionales.

Le PGE condamne ces mesures économiquement idiotes et catastrophiques pour le peuple hongrois.

Le PGE dénonce l'intervention à géométrie variable de l'union européenne qui ne souffle mot quand les libertés et les droits sont bafoués dans la Hongrie de Viktor Orban mais qui n'hésite pas à infliger au peuple hongrois des plans d'austérité et les sanctions financières pour tuer les services publics et l'emploi.

En agissant ainsi, l'UE empêche le développement social des pays de l'Est, pour mettre les travailleurs d'Europe en concurrence et abaisser les droits et revenus de tous.

Ce n'est pas l'Union que nous voulons!

Le PGE appelle les forces qui résistent à l'austérité et qui veulent une autre construction européenne, à participer, les 30 et 31 mars prochain, à un sommet alternatif européen à Bruxelles.

Parti de la Gauche Européenne