Le parti communiste soutient les travailleurs et employés du secteur bancaire
Le parti communiste soutient les travailleurs et employés du secteur bancaire, victimes de l’exigence de rentabilité des actionnaires. Il ne s’agit pas d’une évolution en douceur du secteur comme tentait de la défendre le porte-parole de Febelfin (fédération des banques) avant l’annonce du Conseil d’Entreprise extraordinaire d’ING. Au-delà de la fermeture de 600 agences avec toutes les conséquences pour la clientèle, il s'agit bien d'une véritable casse sociale : 3158 emplois sont menacés, dont 1700 licenciements "secs". Le sort des 1458 autres postes se répartit en départ volontaires, non remplacement de pensionnés ou affectation dans des agences franchisées où les conditions salariales plus faibles installent une concurrence avec le solde des travailleurs statutaires. La justification de la direction est sans nom et cynique : « nous voulons être le numéro 1 au Bénélux ».
Pourtant c'est le secteur bancaire qui est le seul responsable de l'évolution du marché : alléché par la soif de profit il a imposé l'informatisation et transformé la clientèle en guichetiers. Comme d'habitude dans le système capitaliste, le premier qui tire gagne... jusqu'au moment où les autres font pareil! Ces annonces s’ajoutent à celle de l’assureur AXA (650 emplois menacés) et au rapprochement entre Ethias et Belfius pour créer des trusts. Au lieu de réguler le secteur en 2008 - l'occasion était "belle" - l'État a donné quartier libre au secteur financier en sacrifiant la population et les travailleurs.
Les citoyens isolés et les plus fragiles de notre société seront sacrifiés par la fermeture d'agences de proximité qui leur sont indispensables. Tous n'ont pas accès aux services informatiques, contrairement aux promesses de service personnalisé.
C’est pourquoi le parti communiste :